Nous sommes Charlie

Comment utiliser de manière accessible les fonts-icons en CSS ?

Par le Temps de lecture estimé : 5min 2 Commentaires

Il est d’usage dans le web–design, comme sur ce (modeste) site, d’utiliser des fonts-icons.
Mais qu’est-ce les fonts-icons ? C’est des polices de caractères, comme on utilise couramment sur le traitement de texte. Mais au lieu d’avoir des lettres et des chiffres, on a des symboles. Par exemple, le symbole du flux RSS ou les logos des réseaux sociaux. C’est très pratique. En effet, on peut, très simplement, revoir la couleur, la taille, l’ombre de l’icône sans pour autant refaire une image. Le site Fontello.com regroupe de nombreuses polices.
Mais cela rend le site inaccessible à une partie de la population. En effet, certains, malvoyants, utilisent des lecteurs d’écrans. Et la machine ne pourra pas d’écrire ce qu’il voit, alors que nous, voyant savons de quoi il en est. Par exemple, comment savoir que cette icône représente le symbole de déconnexion ? C’est très gênant. C’est pour cela, pour leur faciliter la vie qu’a été écrit des règles d’accessibilités. Citons par exemple le fameux WCAG 2,0. Des outils existent pour savoir si votre site est accessible, comme Wave. Cette accessibilité est tellement importante que le gouvernement européen a décidé de le rendre obligatoire sur tout les sites de services publics (et il y a du travail, je vous dis. Rien que sur le site de ma commune, il y a 52 erreurs et 37 alertes).
Revenons à nous moutons.
On va user d’une stratégie toute simple. On va mettre un texte que l’on va cacher. C’est aussi bête que ça ! C’est très pratique par exemple dans les cas des liens, pour pas qu’ils ne soient vide !
Par exemple, vous avez le code suivant, affichant une icône RSS :
picture
On va rajouter un texte décrivant l’icône, dans un span que l’on va cacher :
picture
et puis, à l’aide du CSS, on va cacher ce texte :

hidden {clip: rect(0 0 0 0);overflow: hidden;position: absolute;height: 1px;width: 1px;}

Cette astuce est toute simple.
Néanmoins, elle sauve les bébés phoques ! Alors, utilisez là pour faire un web meilleure !

Non à « uploader »

Par le Temps de lecture estimé : 5min 6 Commentaires

En informatique, il y a de nombreux anglicismes. L’un d’eux est « uploader ». Il est moche. Je préfère l’équivalent québecois : « téléverser ». Voici mon raisonnement.
Télé vient du grec τῆλε, signifiant à distance. « Télé- » suivi d’un nom. Par exemple, télévision est l’image à distance ; téléphone est le son à distance ; télécommande est la commande à distance ; télégraphe est l’écriture à distance.
Communément, il est d’usage, lorsqu’on parle d’envoyer d’un ordinateur distant vers un ordinateur local de parler de téléchargement. On charge, on transmet, à la manière d’une voiture auquel on charge des babioles, des informations vers l’intérieur. On importe donc ses données.
Lorsqu’on parle d’exporter des fichiers, donc d’un ordinateur local vers un ordinateur distant, il y a pas vraiment de mots. On parle de téléversement (proposé par Office québécois de la langue française). Télé, à distance. Versement, on verse vers l’extérieur quelque chose. On verse par exemple un pot dans un autre. Certains utilise l’anglicisme « uploader ». Je trouve moche à l’oreille. On ne voit pas tout de suite de quoi on parle (pour les non anglophones. Chargement en haut ?) ? De plus, ceux utilisant le terme « downloader », au lieu de télécharger, ne se font pas comprendre. Quitte à utiliser une terminologie, autant le faire en entier. Vous utilisez « uploader » ? Alors, dans un souci de cohérence, utilisez « downloader » pour que ça reste logique. La langue française est simple. Pour les termes scientifiques en tout cas. C’est juste la combinaison d’un préfixe et d’un radical grec. Le cytoquelque chose est en rapport avec les cellules. Téléquelque chose en rapport avec la communication longue distance. C’est aussi simple que cela.
Je ne suis pas contre l’utilisation de mots techniques anglais. Mais dans ce cas, il ne faut pas les franciser. Utilisons le terme « upload » au lieu « uploadement » ou « uploader ».
Il y a un manque de mot pour définir le sens. Up/Down. Pourquoi pas téléexchargement et téléinchargement ? In/ex, comment en latin. Intérieur/Extérieur ?
Je ne suis pas pour traduire tous les mots. Néanmoins, et je suis peut-être poétique, j’ai tendance à choisir le plus joli.
Après tout, on dit bien numérique en lieu et place de digital. Une langue est ce qui formate une pensée. De plus, un texte élégant, avec de jolis mots, est plus agréable à lire.
Pour plus d’informations :


L’aliénation de la technologie

Par le Temps de lecture estimé : 5min 3 Commentaires

Tout à l’heure, en lisant mes flux, je fus consterné.
Consterné par plusieurs choses, qui me fait perdre foi en l’humanité, et a fortiori en ce qui concerne les technologies.
Tout d’abord, la loi sur la géolocalisation policière a été adopté (http://www.numerama.com/magazine/28555-la-loi-de-geolocalisation-policiere-est-adoptee.html). Génial. Maintenant, on est touche fiché, grâce au cheval de troie de la de la criminalité, on peut surveiller quiconque. Ne croyez pas que cela ne va s’arrêter aux criminels : la tentation est forte de surveiller tous. Pour l’instant, on est « sauvé », grâce à la démocratie. Néanmoins, qui nous dit si, dans quelques années, disons 2017, on fiche une certaine catégorie de la population parce qu’ils ne pensent pas comme nous, ou n’ont pas les mêmes origines. La technologie donne des pouvoirs énormes, mais aussi de grandes responsabilités, et des limites qu’on est peut-être en train de transgresser.
Un autre problème fut la récente nouvelle de Mozilla de sortir des téléphones à 25 $ (http://mozillazine-fr.org/mozilla-cree-encore-la-surprise-avec-un-smartphone-a-25-dollars/). Certes, c’est génial, ça fait connaître firefox OS. Mais à quel prix ? Des personnes exploitées pour construire les machines, du matériel bas de gamme, donc polluant l’environnement (les déchets électroniques sont peu recyclés). Nous sommes loin des valeurs humanitaires que défend Mozilla. Je trouve tout simplement dommage. À quel prix devrait-on défendre une prétendue liberté au détriment d’une autre ?
Le monde de la technologie est devenu insensé.

Le dinosaure

Par le Temps de lecture estimé : 5min 2 Commentaires

Je suis tombé sur une vidéo d'un type à propos des extrêmes de richesses. Son argumentation ? C'est fantastique, ça donnera envie aux pauvres de devenir riche, vive la concurrence et le libéralisme. Et tant pis si on les a transformé en esclaves et qu'ils peuvent pas vraiment faire grand chose pour changer leur condition, parce que justement on les a asservis pour qu'on deviennent riches !
Vraiment, dans un monde de plus en plus inégalitaire (et je pense que niveau inégalité, on atteint des sommets quand on regarde l'histoire), il y a vraiment des personnes qui pensent qu'un système favorisant quelques uns (et toujours les même, cercle vicieux) pourrait vraiment être bénéfique ?
La seule solution, c'est la fin des extrêmes de richesses (d'argent qui dort a fortiori)et l'accès à l'éducation pour tous. Une société de coopération et non de compétition. C'est pas comme si ce genre de système est de plus en plus utilisé et montre ses avantages non négligeable par rapport au capitaliste et le culte d'une croissance infinie dans un monde fini.
Je suis tout simplement choqué. Vit-on dans le même monde ?

Qwerty

Doit-on accorder des droits aux animaux ?

Par le Temps de lecture estimé : 5min 4 Commentaires

De nos jours, on parle de plus en plus de vouloir accorder des droits aux animaux. Élisabeth de Fontenay dit même que accorder des droits aux animaux, c’est achever le travail fait avec les droits de l’Homme. Cependant, je pense que leur accorder des droits est un non-sens. Et pour plusieurs raisons.
Tout d’abord pour avoir des droits, il faut des responsabilités. Par responsabilité, j’entends responsabilité judiciaire. Hors, pendant le Moyen-Âge, on n’a jamais condamné des animaux (ou alors aux États-Unis, dans les états ruraux).
Néanmoins, en tant qu’être supérieur, par notre intelligence et notre conscience (mythe de Prométhée), on a un devoir « protecteur » envers les animaux. Car on a une responsabilité sur leur milieu de vie. On doit prendre conscience que toute la vie est un système complexe dont chaque composant est essentiel. Si l’un manque, tout défaille. C’est en cela, pour notre propre survie, et la leur, que l’on doit les protéger. C’est donc plus un devoir moral de notre part qu’un droit pour eux. Il n’aura jamais de déclaration universelle des droits des animaux.
La partie juridique étant dit, passons à l’agriculture.
L’élevage intensif est une hérésie. On fait subir des horreurs aux animaux. Ils sont devenus des biens de consommations, des machines transformant le fourrage en chair.
Néanmoins, on ne peut pas abandonner l’élevage. Ils servent à mettre en valeur des milieux, à réguler les déchets… intégrés dans un système « naturel », ils retrouvent leur sens. Je ne pense pas qu’on doit devenir végétarien, mais consommer des animaux ayant vécu et étant mort dignement. Les amérindiens expliquaient à leurs proies à quoi ils allaient servir.
Je pense que l’on devrait traiter les animaux comme on devrait traiter des êtres vivants : avec respect. Rien que par le fait qu’ils souffrent montre qu’on doit les protéger. Néanmoins, ne tombons pas dans le système inverse, l’anthropomorphisme. On doit pas faire subir aux animaux ce que fait subir certaines stars du cinéma à leurs chiens (vêtements…).
Finalement, quitte à me faire des ennemis, je pense qu’on devrait-être antispéciste, c’est-à-dire porter des intérêts différents selon l’animal. On n’accorde pas la même importance à un rat, dauphin, éléphant qu’à un insecte ! Il y a des gradations dans le niveau d’intérêt, mais pas dans le respect. Par nature, la vie est quelque chose de sacrée, tellement qu’elle est improbable à exister.
Finalement, je conclurai cet article en disant que l’on améliorera la condition des animaux non par les lois, mais par la morale. Et pour cela, il suffit juste de changer de regard, d’avoir un mélange de respect et d’admiration.

L'Empire contre-attaque

Par le Temps de lecture estimé : 10s 0 Commentaire

BD montrant quelqu'un déguisé en corsaire et disant je suis prêt. Son ami lui dit qu'on ne sait pas comment contre-attaquer
Que faire ? Parler autour de vous et vulgariser des solutions de chiffrement et de services autohébergés au lieu d'utiliser des produits d'entreprises.
Qwerty

Panem et circenses

Par le Temps de lecture estimé : 5min 23 Commentaires

J'ai vraiment hésité à publier cet article, qui pourrait se faire censurer… De tout façon, l'information est connu et dite et redite, et une simple remise en point est nécessaire. Rien de neuf, juste un récapitulatif rapide.
Parodie du logo des JO
Un célèbre néo-tsar oligarche, pour redorer l'image du Grand Ours, a décidé d'organiser une orgie géante. Désolé pour les sportifs et l'idéal du sport, je sais que c'est un rêve pour vous, dommage que la gloire éphémère du patriotisme est passé par dessus.
Dans l'émission d'ARTE, « Poutine fait ses jeux », on apprend notamment :

Sans oublier les tensions contre les LGBT et l'espionnage. Et bien sûr, les fameux copyrights madness
Je suis vraiment désolé pour les sportifs qui ont dû travailler pendant des années pour réaliser leur rêve, désolé vraiment que tout cela tourne au cauchemar.
Il y a d'autres moyens de retrouver la grandeur d'un pays, par des moyens moralement plus juste.
Mais après tout, le monde est devenu fou, et il faut un divertissement pour nous écarter des véritables problèmes !

Q.

Le made in France, un protectionnisme caché ?

Par le Temps de lecture estimé : 5min 3 Commentaires

La mode est à l'achat du made in France. Je pense que cette mode est une incitation au protectionnisme. Mais qu’est-ce le protectionnisme ?

Le protectionnisme est une politique économique interventionniste menée par un État ou un groupe d’États, consistant à protéger ses producteurs contre la concurrence des producteurs d’autres États.
— wikipedia.org

Il y a donc une incitation à acheter français. Le protectionnisme n’est pas dérangeant pour aider un secteur en plein essor face à la concurrence, ça permet de jouer à armes égales. A court terme, c’est bénéfique (on rattrape un retard), mais à long terme, on est en retard technologique ! Cependant, et sans faire l’apologie du libéralisme, il y a des limites. Acheter français, mais uniquement si ça vaut le coup ! Je conçois que sur des produits (agro-alimentaire par exemple), ça soit un bon plan (et encore), mais pour les objets high-tech ? Et puis l’UE, ne sert-il pas à échanger ? Par exemple un protectionnisme européen, si tant soit peu on veut un protectionnisme, est envisageable.
Non, la meilleure solution serait celle qui sera la prochaine révolution industrielle de demain : des produits fabriqués localement (DIY), mais avec des plans libres et ouvert à tous. Oui aux potagers collectifs, oui aux ateliers collectifs (genre fablab, hackerspace… mais appliqué à la vie courante).
Mais cessons avec cette volonté d’acheter français. La France n’est plus à la hauteur de ses ambitieux. Seule, elle n’est rien. Ensemble (Europe, monde), elle pourra devenir forte.
Cessons avec ce nationalisme économique !
Qwerty

L'union européenne, quelle chance !

Par le Temps de lecture estimé : 5min 3 Commentaires

Drapeau européen
Depuis quelques jours, je vois de plus en plus d’articles critiquant l’Union Européenne.
Certains critiques sont bien sûrs fondées, mais d’autres sont injustes.
Bien sûr, l’UE est d’un point de vue économique un pur désastre. L’ultra-libéralisme n’a jamais été une solution. Ériger le dieu dollar en symbole est très mauvais. L’argent est un moyen et non un but.
Bien sûr que, de par ses institutions et le faible pouvoir du Parlement, ne représente peu ses citoyens.
Bien sûr que peu de personnes se sentent citoyens européens.
Bien sûr que la politique migratoire de l’Union Européenne est déplorable, réservée à une élite richissime.
Pourtant, malgré tout ses défauts, on ne peut l’empêcher de l’aimer. Et très fort.
Voyez-vous, je garde un peu le rêve des pères fondateurs de l’Europe. Une Europe unifiée, luttant contre la militarisation du continent. Voyez-vous, comme les mousquetaires, je pense que l’union fait la force.
Voyez-vous, mais je trouve que l’Europe a quelque chose de beau. Cette beauté de voir, que, deux nations déchirés par 75 ans de guerre (la guerre de 1870 à la Seconde Guerre mondiale), puisse, par d’abord un traité économique (mise en commun de ressources pour l’industrie), se dire : arrêtons de nous chamailler, c’est totalement inutile.
Ce que je trouve beau, c’est qu’un continent, ayant subit toutes les calamités tel que à la guerre et la discorde tente de se mettre d’accord pour vivre ensemble paisiblement.
Certes, ce n’est pas facile : déjà qu’à deux dans un couple, ce n’est pas aisé, alors vingt-huit frères ennemis, c’est encore plus dur.
Certes, la politique européenne ne peut pas plaire, et ne me plaît pas forcément. Mais rien n’empêche, nous, citoyens, de construire un autre modèle. Un modèle plus juste, un modèle plus équitable, un modèle plus démocratique. Un système politique n’est que la représentation de ceux qui la font.
Certes l’Europe n’est pas parfaite, mais ce n’est pas pour ça qu’il faut tout jeter. C’est un énorme pas en avant vers une paix mondiale, un monde uni. La tâche est immense, mais il faut bien essayer des choses, et tant pis si ça rate, on apprend de nos erreurs.
Le repli nationaliste n’est pas une solution. Le repli nationaliste entraîne le patriotisme, et le patriotisme entraîne la xénophobie. La haine entraîne la haine et donne la guerre. Et personne, sain d’esprit, ne veut la guerre.
Il faut donc tendre vers un monde supranationaliste, car les problèmes que l’on rencontre (environnemental, économique, technologique…) le sont aussi. À nous de nous adapter.

Les nouvelles régions ?

Par le Temps de lecture estimé : 5min 9 Commentaires

En France, il y a tout un débat sur les nouvelles régions, pour faire une nouvelle organisation administrative. En soi, l'idée est louable : diminuer le nombre de fonctionnaires, et empêcher le mille-feuille administratif.
J'ai fait, pour m'amuser, une ébauche.
France redécoupée
Redécoupage des régions. Le texte ne passe pas, dommage :'(

EDIT : dans les commentaires, il a été proposé des améliorations :
France redécoupée
Redécoupage des régions. Le texte ne passe pas, dommage :'(

Une autre idée est de se baser sur le NUTS 1 ( nomenclature d'unités territoriales statistiques de niveau 1, répartition européenne)
Nuts en UE
nomenclature d'unités territoriales statistiques de niveau 1, wikipedia.org

J'ai essayé de fusionner les régions soit par affinité géographique, soit proche culturellement (ou géographiquement).
On peut imaginer aussi donner l'indépendance à certains !
La bretagne,  la savoie,  la corse le pays basque et l'alsace indépendante.
Moins d'espace, donc moins de fonctionnaires ! En plus, c'est des râleurs en moins.


On peut aussi donner d'anciennes frontières !
carte de la France en 1030
Carte de France en 1030. Source : wikipedia.org

Carte de la France en 1180
Carte de France en 1180. Source : wikipedia.org

Ou alors se baser sur les bassins versants (zone où l'eau fini au même endroit), basé sur un découpage géologique et topographique.
Bassins hydrographiques français
Partage des eaux en France. Source : wikipedia.org

A bon entendeur !
Qwerty