Nous sommes Charlie

Modération des commentaires

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Rien n'est plus dur, sur un blog, de gérer les commentaires.
En effet, nous sommes soumis au régime français, stipulant que les : « commentaires à caractère injurieux, diffamatoire, xénophobe, raciste, antisémite, pornographique, révisionniste, homophobe, sexiste, d’incitation à la haine, à la violence ou en général tout sujet contraire à la loi »
Où s'arrête la liberté d'expression et où commence les abus ?
Un lien vers un site avec ce genre de propos est-il aussi illégitime ? Dur dilemme de modérer, et donc de censurer ou de répondre, avec des arguments, démontrant l’absurdité et vouloir apporter une réponse constructive de ce genre de pensée. J'ai cette candeur de vouloir penser changer les mentalités et le monde.
Mon instinct a du mal parfois pour distinguer le bon grain de l’ivraie, du troll au message réellement haineux. Bref, j'ai besoin d'avoir des retours !

L'homme nouveau

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L’homme nouveau et la crainte de voir disparaître l’homme ancien est une peur ancienne. Elle se manifestait déjà à l’époque helléniste et se manifeste encore de nos jours. Ainsi, il est légitime de se questionner sur la nécessité ou non de créer un homme nouveau et à quel prix. Ainsi, il faut mettre dans la balance les dérives éventuelles et les nouvelles possibilités qui s’ouvrent à nous !
Avant de savoir ce qu’est-ce, ou non, un homme nouveau, il faut définir qu’est-ce qu’un homme. D’un point de vue biologique, c’est unhomo sapiens sapiens(un homme doublement sage), un primate bipède avec un pouce opposable. D’un point de vue théologique, l’homme est la représentation, imparfaite certes, de Dieu. D’un point de vue philosophique, l’homme est tantôt un animal supérieur, tantôt un animal comme les autres mais avec une conscience de soi. Finalement, d’un point de vue scientifique, l’homme n’est qu’un tas de poussière issus du hasard, comme la totalité des composants de l’univers.

La peur d’un homme nouveau se justifient à de nombreux arguments.
Ainsi, la peur d’un eugénisme, digne des heures les plus sombres de notre Histoire et la volonté d’Hitler d’avoir une « race pure », est pleinement justifiée par le fait qu’il devra, dans ce cas, définir ce qui est pur ou non. La pureté ethnique est subjective, chacun s’estimant le plus parfait.
Cet eugénisme peut prendre une autre forme. À l’instar du livreLe meilleur des mondesd’Huxley, les individus sont choisis génétiquement selon des critères précis. Ces caractéristiques, selon la «  pureté » de l’individu (définit notamment sur la beauté ou les capacités sociales. Note à part, les individus sont «  altérés », par exemple avec de l’alcool, pour les faire devenir moins intelligent et rendre manifeste et accentuant les différences), détermine son statut social. Cet eugénisme peut dériver à un humain conforme, type, reproduit en série. Se pose alors la question suivante : qu’est-ce qui fait un homme bon (dans le sens qualitatif, génétique, tel un produit qu’on détruirait car ne correspondant pas à des caractéristiques requises pour sa mise en vente) ? Pourtant, les normes peuvent parfois (ou tout le temps) se tromper. Un professeur d’Einstein aurait dit que rien de bon ne sortirait de lui. Pourtant, il fut celui qui révolutionna l’astrophysique. Ainsi, le critère de choix est caduque et irraisonné, l’homme n’étant qu’un homme (et par définition imparfait), il ne peut définir la perfection qu’il se donne comme objectif.
Il y a aussi une crainte d’une marchandisation de l’homme. Par des choix génétiques, ou par manipulation, on pourrait créer des surhommes, plus intelligent, plus forts, plus sportifs, plus compétents. Mais ces manipulations seront bien sûr onéreuses, permettant ainsi à une aristocratie aisée d’être «  supérieur » au commun des mortels. Il y aurait donc une perte du principe que les hommes naissent libres et égaux (principe répétés dans tous les droits de l’homme rédigés, preuve de son importance capitale), auquel les nantis seront plus égaux que les autres. Ainsi, il y aurait une humanité à deux vitesses : les riches, surhommes, et les pauvres, simples humains.
Une autre crainte, autre que celui du facteur génétique, est les transhumains, les humains cyborgs et autres humains mi-homme, mi-machines. Peut-on améliorer la condition humaine en s’augmentant avec des machines ? Il est impossible de modifier les paramètres, à l’aide d’outils perfectionnés, comme le rythme cardiaque ou les impulsions électriques dans le cerveau, issus de millions d’années d’évolution et de perfectionnement, sans risquer la mort. Jouer les apprentis sorciers et bidouillant une mécanique huilée risque tout simplement la fin de son fonctionnement. Certaines personnes ayant tenté de modifier le rythme d’impulsions électriques dans le cerveau parle même qu’ils ont eu les mêmes effets que certaines drogues dures !
Une autre problématique est la peur de la nouveauté. Adam Douglas disait que tout ce qui était crée pendant notre enfance était normal. Ce qui était crée pendant notre adolescence comme quelque chose de fantastique et ce qui est crée après la ménopause (ou l’andropause pour les hommes) comme quelque chose de contre nature ou de trop compliqué. Ainsi, il parait normal, pour des jeunes, d’imaginer un homme nouveau, à une période où l’envie de changer le monde est le plus important. Il est aussi normal, pour des personnes plus âgées, pour qui la mécanisation du corps ou la manipulation génétique relève de la magie noire, soient réticent à cela.

Acontrario il existe de nombreuses raisons d’espérer un homme nouveau.
Tout d’abord, rien n’est plus naturelle que la nouveauté, qui est induite par le hasard et l’évolution. L’évolution, par tout un jeu de sélection, permet de choisir les individus les plus adaptés à un milieu donné et donc à y survivre. S’opposer à cette évolution, c’est tout simplement s’opposer à la survie de l’homme !
Ainsi, l’homme nouveau doit répondre à de nouveaux besoins, issus par l’anthropisation de son milieu. Il doit alors survivre à une forte radioactivité, à une pollution importante, à une eau moins pure, à moins de viande (élément nutritif gourmande en ressources), à une concentration de congénère plus importante (afflux accrues d’informations qu’il n’avait alors pas à traiter, comme plus de personnes à connaître et à reconnaître, et un sens plus poussé du vivre ensemble) et finalement à un environnement essentiellement urbain (la majorité de la population vivent maintenant dans des villes, le XXe siècle étant celui du basculement d’un mode de vie rural à un mode de vie urbain).
Le cerveau de l’homme s’est aussi hautement modifié à l’ère d’Internet, modifiant les connexions dans l’encéphale et le développement des aires cognitives. Ainsi, l’homme moderne n’apprend moins, car l’information est partout, mais analyse plus cette pléthore informationnelle. Il ne faut pas avoir peur de cette révolution. Platon disait que l’écriture allait rendre les personnes idiotes. L’Église disait que l’imprimerie allait rendre les personnes paresseuses intellectuellement. Et pourtant, c’est à ces moments-là qu’il y a eu un foisonnement intellectuel !
Mais l’homme est aussi un animal spirituel, dans le sens de l’esprit, et n’est pas seulement un singe savant. Il a une conscience morale. L’homme nouveau devra donc développer cette spiritualité, qui se traduit par plus d’unité parmi le genre humain, plus de coopération, plus d’amour et de justice pour pouvoir, sous cette seule conditionsine qua noneparvenir à la paix mondiale tant espéré. On pourrait résumer cette nature-là par la «  science sans conscience n’est que ruine de l’âme » de Rabelais.

Ainsi, l’homme nouveau, pour assumer ses responsabilités face à un nouveau monde, développer trois natures : physique, avec l’amélioration génétique et mécanique ; intellectuel, avec une meilleure interconnexion et analyse de ses informations ; et spirituel, jouant en quelque sorte le rôle de la morale, de la conscience, du chef d’orchestre permettant d’arriver à termes à son dessein et de contrer les dérives. De l’autre côté, on retrouve des craintes légitimes, notamment avec une naissance d’une aristocratie supérieure, et d’une humanité à deux vitesses, avec la perte potentielle d’électrons libres, marginaux mais faisant avancer l’humanité à leur manière. Il faut donc peser le pour et le contre, les peurs contre les bénéfices que l’on peut en tirer.
Ainsi, on pourrait conclure, face aux défis inédits que se profilent dans les années futures, tant inquiétants qu’excitants, en paraphrasant Malraux et dire que le XXIe sera celui de l’homme nouveau ou ne le sera pas !

Mon avis sur la démocratie et le tirage au sort

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un gros brouillon qui mérite d’être affiné avec un bon petit débat !
Kevin à écrit un article très intéressant concernant le tirage au sort. En substance il dit que le tirage au sort est une fausse bonne idée car met en place des incertitudes et des hasards. Je ne sais pas si vous connaissez Loterie Solaire de Philip K. Dick, mais en gros, le Président est choisi par tirage au sort. Il a été développé des lois probabilistes pour connaitre le prochain président et il y a un trafic de « carte d’éligibilité » afin d’accroitre les chances de gagner. Ce livre me semblait bien à propos avec le thème du tirage au sort.
Tout d’abord, il faut séparer législatif et exécutif. Autant n’importe qui peut faire les lois, mais pour les appliquer, il faut des personnes compétentes (n’importe qui ne peut pas être ministre du Budget, vue comme certains ont du mal à gérer leur propre budget, alors ceux des autres, ça sera pire et avec les sommes en jeu, ça sera la dépense irraisonnée et non optimisé. Je ne dis pas que notre ministre est compétant ou non, hein).
Alors, pourquoi pas faire une réelle démocratie et utiliser internet pour faire une agora géante ?
Je m’explique.
Le but du tirage au sort décrit par de nombreuses personnes consiste tout simplement à faire une assemblée, représentative de la population, pour faire et voter des lois. Bref, remplacer le Sénat et l’Assemblée Nationale.
À l’origine, le Sénat servait à être le représentant du peuple, à une époque où les télécommunications sur longue distances étaient laborieuses. On élisait donc des délégués nous représentant.
Avec Internet, une révolution est née : la communication est quasi-instantané partout sur le globe.
Alors, je pense que cette idée de tirage au sort est mauvaise, car elle recrée un schéma de délégué. Une vrai démocratie devrait se passer de ses intermédiaires (car pouvoir du peuple et non pouvoir par procuration).
Une idée serait, idée certes inspirés des votations suisses, qu’il existe une plate-forme numérique permettant de proposer des lois, d’en débattre et de voter. Ainsi, on aurait une vraie démocratie, sans intermédiaire. Bien sûr, reste la problématique du vote électronique, mais si la plate-forme est ouverte/vote toutes les semaines par papier les lois (genre une fiche à cocher), comme en Suisse ?
Après, bien sûr, tout le monde n’est pas performant sur tout les sujets. Les députés se font influencer par des groupes de lobbyings (positifs ou négatifs, LQDN est une forme de lobbying hein !). La démocratie populaire telle décrit ici enlève ce problème, car il existe toujours un groupe de citoyens sensibilisés. Et évite des problèmes de vote de lois voté n’importe comment, car on n’y comprend rien et on s’en fout !
Pour les débats plus gros, importants, touchant tout le monde, pourquoi pas faire comme les comités de bioethiques ? On forme les citoyens à ces questions. Un groupe de scientifiques, juristes, philosophes viennent discuter de ses problèmes, apportant des points de vue différents, les citoyens discutent entre-eux et ça permet d’enlever les opinions brute de décoffrage qui sont peu fines, grossières, préconçues et loin de la réalité (on est tous comme ça sur au moins UN sujet !)
Ah, quel beau rêve ! Des débats construits (et toc, prend ça dans tes dents la démagogie) dans tout le pays ! On y gagnerait tous : des opinions plus poussées et une réelle démocratie. Voilà comment doit être le législatif.
Après, pour l’exécutif, je suis désolé (et vous pouvez pas savoir à quel point), mais il faudra malheureusement un homme (ou femme) fort, charismatique, sachant taper du poing sur la table pour imposer les lois votées par le peuple. C’est le seul moyen de lutter contre les contestations.
Pour finir, je dirai que Jean-Jacques Rousseau définissait la vraie liberté par la soumission aux lois votés et choisie par l’ensemble des citoyens. Le tirage au sort ne prend pas en compte l’ensemble des citoyens mais seulement une partie. Actuellement, on élit une aristocratie. Avec le tirage au sort, on forme quand même une aristocratie, certes provisoire, mais le pouvoir est entre les mains de quelques-uns. Avec l’Agora géante (prenez exemple sur la place publique athénienne où tout le monde écoutait des conférences, débattaient et votaient !), cela me semble une bonne voie pour la démocratie.
Ah oui : le modèle centralisé est caduque. Il faut décentraliser et donner plus de pouvoirs aux régions !

Victoire de la neutralité

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source : wikimedia

Soulagement ! Tel est le sentiment des internautes européens.
En effet, le rapport Pilar Del Castillo, dans une version amendée, a été voté. Ce texte apporte notamment une définition claire sur la neutralité du réseau.

« neutralité du réseau », le principe selon lequel l'ensemble du trafic internet est traité de façon égale, sans discrimination, limitation ni interférence, indépendamment de l'expéditeur, du destinataire, du type, du contenu, de l'appareil, du service ou de l'application;

Il n’y aura pas de discrimination ni sur le contenu, ni sur les internautes ni le terminal (ordinateur, ordiphone…). Les FAI seront de simples tuyaux et ne pourront pas regarder et influencer sur le contenu, devant avoir un devoir de neutralité.
Cela signifie que la censure ne pourra pas se faire, pour des raisons commerciales (favoriser un service) ou politique (censure).
Ainsi, les internautes sont « en droit d'accéder aux informations et aux contenus et de les diffuser, d'exécuter et de fournir les applications et les services et d'utiliser les terminaux de leur choix, quel que soit le lieu où se trouve l'utilisateur final ou le fournisseur, ou quels que soient le lieu, l'origine ou la destination du service, de l'information ou du contenu, par l'intermédiaire de leur service d'accès à l'internet ».
Ce texte signifie aussi la fin du roaming (prix supplémentaire dans les forfaits data à l'étranger). Mais pas d’euphorie, il faut que le texte passe devant le Conseil de l’Europe, constitué des ministres de différents pays. En cas de refus, ce qui est possible, cela montrait un décalage fort, une opposition, entre le peuple et les individus sensés les représenter. Cela pourrait même être interpréter comme une rupture du contrat social (selon Rousseau, on élit quelqu’un à la seule condition qu’ils expriment notre volonté).
Selon la députée européenne Françoise Castex, le risque pourrait-être réel :
« C’est un signal fort envoyé au Conseil Européen mais également à nos partenaires américains qui tardent à légiférer sur le sujet […] Avec la pression des opérateurs historiques et des acteurs historiques du contenu, le risque que ce texte soit repoussé par les 28 est réel […] Gageons qu’ils prennent leurs responsabilités et apportent leur soutien à ce texte qui protège les droits fondamentaux de nos concitoyens et soutient nos PME innovantes contre les appétits gargantuesques des grandes multinationales américaines »
Ainsi, cela montrerai la volonté du gouvernement. Promouvoir les PME, qui sont des facteurs importants de la croissance tant désiré ou de garder des monopoles, allant à l’encontre, en les favorisant, au libéralisme, cher aux gouvernements ? Ainsi, en refusant le texte, seraient-ils en total opposition avec ce qu’ils disent ?
Gageons que cette neutralité du net empêchera les dérives d’un CSA archaïque, qui rappelons-le, est responsable de la « régulation » (ou plutôt de la protection de la propriété intellectuel) d‘Internet.
Pour conclure, selon la Quadrature du Net, lobby citoyen pro-neutralité, « Nous devons maintenant rester vigilants quant à la suite de la procédure, car le texte va désormais devant le Conseil de l'Union européenne, où de nombreux gouvernements nationaux vont chercher à démanteler les dispositions relatives à la neutralité du Net afin de satisfaire leurs oligopoles télécoms. Même si nous avons gagné aujourd'hui, le combat pour un Internet libre continue ! […] la docilité des gouvernements face aux lobbies des télécoms est telle qu'une participation citoyenne soutenue sera capitale pour éviter que les avancées obtenues aujourd'hui ne soient défaites »
Une victoire certes, mais la guerre n’est pas gagnée ! Espérons que les gouvernements et les élections prochaines du parlement y seront-aussi favorable !
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Le Parti des Bloggeurs

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De nos jours, de plus en plus de partis, représentant différents intérêts. Les bloggeurs ne veulent pas être en reste. Voici notre manifeste, lançant officiellement le parti des bloggeurs ! À nous le Parlement Européen !
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L’Internet a perdu une bataille !
Mais l’Internet n’a pas perdu la guerre !

Des gouvernants de rencontre ont pu capituler, cédant à la panique de la peur déraisonnée des pédonazis et des méchants hackers, oubliant l’honneur, livrant le pays à la servitude des grandes firmes de logiciels propriétaires, des marchands de cyber-armes et des lobbys culturelles. Cependant, rien n’est perdu !

Rien n’est perdu, parce que cette guerre est une guerre mondiale, contre les citoyens. Dans l’univers libre, des forces immenses n’ont pas encore donné. Un jour ces forces écraseront l’ennemi. Il faut que l’Internet, ce jour-la, soit présente à la victoire. Alors, elle retrouvera sa liberté et sa grandeur. Tel est mon but, mon seul but !

Voila pourquoi je convie tous les internautes, où qu’ils se trouvent, à s’unir à moi dans l’action, dans le sacrifice et dans l’espérance.
Notre patrie est en péril de mort.
Luttons tous pour la sauver !
Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des entreprises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de notre économie, s’est mis en rapport avec l’ennemi pour cesser le combat.

Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force financière et politique, de l’ennemi.

Infiniment plus que leur nombre, ce sont les lois, le lobbyng et la désinformation qui nous font reculer. Ce ce sont les lois, le lobbyng et la désinformation qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd’hui.

Mais le dernier mot est-il dit ? L’espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !

Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour l’Internet. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.

Car l’Internet n’est pas seul ! Il n’est pas seul ! Il n’est pas seul ! Il a un vaste Empire derrière lui. Il peut faire bloc avec une armée d'internautes qui tiennent le savoir de la liberté et continue la lutte. Il peut, comme les internautes, utiliser sans limites l’immense coopération héritée de la culture libre et des hackers.

Cette guerre n’est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n’empêchent pas qu’il y a, dans l’univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd’hui par la force politique, nous pourrons vaincre dans l’avenir par une force politique supérieure. Le destin du monde est là.

Quoi qu’il arrive, la flamme de la résistance d’Internet ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas.

VIVE L’INTERNET !

Le crime de guerre

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Article invité écrit par Alphonse
Cet article ne remet pas en cause la monstruosité d’Hitler, mais montre néanmoins une relativisation vis-à-vis d’autres tyrans tout autant sanguinaires et dont on en parle peu (ou moins). La place prédominante de ce fou dans les médias ne saurait excuser d’autres crimes, que l’on oublie trop souvent. Cet article espère rendre justice ! À noter que le génocide fait par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale a permis de créer le concept de «  Crime contre l’Humanité ». En voici quelques autres.
Souvent à la télé (documentaires) ou en cours d’histoire ou dans les livres quand on parle de Hitler on le décrit comme un monstre machiavélique, un homme sans cœur qui n’a ni foi ni loi.
On le traite de tous les noms et la question qui me vient à l’esprit n’est pas s’il mérite tous ces surnoms (et il les mérite) mais s’il est différent ?
Qui est donc Hitler ?
Hitler c’est un dirigeant politique qui est devenu chancelier par élection du 30 janvier 1933 au 30 avril 1945 coupable de plusieurs crimes de guerre, mais en quoi il est différent des autres dirigeants (surtout de cette époque 1933 au 1945) ?
Voici une liste non exhaustive des massacres et des génocides commis à cette époque :
  • Turquie : Le génocide arménien de 1915 par les Turcs (1,5 millions de morts). L’extermination de 390 000 chrétiens surtout Grecs anatoliens (dont les Pontiques) par l’Empire ottoman, en 1921-1923 (génocide pontique).
  • Russie : Le génocide d’environ 8 % (environ 22,4 millions) de la population soviétique d’avant la Seconde Guerre mondiale, notamment durant la « terreur rouge » et les « Grandes Purges », visant divers groupes de citoyens exécutés avec ou sans procès par le NKVD. Le pogrom ukrainien de 1919. La déportation du peuple tchétchène par Staline en 1944.
  • Iran : les génocides vis-à-vis de ses minorités, notamment ethniques et religieuses.
  • Japon : 2,7 millions Chinois morts lors de l’opération sankô sakusen
  • Inde : Massacres d’hindous dans les zones à majorité musulmane, et de musulmans dans les zones à majorité hindoue, lors de la partition des Indes entre l’Inde et le Pakistan, en 1947-1949
  • Chine : Extermination par le travail forcé au Laogai de divers groupes de citoyens chinois. Le Grand Bond en avant (1959-1962) : 30 millions de personnes affamées par les conséquences de la politique de Mao Zedong. La Révolution culturelle (1966-1968) : cette radicalisation du communisme (ou reprise en main du pouvoir par Mao) fit au moins un million de morts
  • Le génocide au Bangladesh
  • Les massacres du Kampuchéa démocratique
  • Turquie : Massacres commis lors de l’invasion turque de Chypre
  • Irak : Massacres de la population kurde d’Irak par le dictateur Saddam Hussein
  • Israël : Le 16 décembre 1982, le Massacre de Sabra et Chatila
  • Arménie : Le massacre de Khodjaly, perpétré par l’armée arménienne
  • Congo : Massacres en République démocratique du Congo : 6 millions d’affamés et de massacrés depuis 1997
  • France : Extermination du tiers de la population indigène, soit près d’un million et demi de morts en Algérie (sans oublier l'Indochine).
  • Amérique Latine : Massacre des opposants par Pinochet et Videla

Ce qui me frappe le plus dans cette liste ce n’est pas le nombre de massacres, mais ces pays qui passe de victimes a coupable comme Israël qui massacre des Palestiniens ou les Arméniens ou encore le pays des droits de l’homme (France) qui, pendant l’Occupation, faisait la même chose au même moment en Afrique. Rassurez-vous, la Grande-Bretagne faisait de même !
Hitler était terrible, mais il n’était pas le seul.
L’histoire est écrite par les vainqueurs et on le remarque très bien si on regarde la liste des Prix Nobel de la paix
  • Barack Obama : Reçu le prix Nobel après 8 mois de présidence.
  • Shimon Peres : Premier ministre pendant le «  Massacre de Sabra et Chatila »
  • Henry Kissinger
  • OIAC : «  Le prix Nobel de la paix lui est décerné le 11 octobre 2013, pour «  ses efforts étendus visant à éliminer les armes chimiques » » en Syrie…sachant que les experts de l'OIAC n’ont commencé le travail qu’après le 6 octobre, donc les juges ont donné le prix Nobel 5 jours après l’arrivée de OIAC en Syrie…sérieusement ?

Finalement, cette récompense n’a que peu de valeurs.

Se révolter contre l’ordre établi est-il légitime ?

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J’ai décidé de ressortir ma dissertation de philosophie du bac blanc, alors qu’à ce moment précis, on vote pour les municipales.
De nous jours, de nombreux pays se sont révoltés contre l’ordre établi. On peut citer l’Égypte, la Libye, la Tunisie, l’Ukraine, le Venezuela, le Brésil, la Syrie… ainsi, alors que le monde s’embrase et que l’ordre ancien laisse esquisser un ordre nouveau, de se poser la question de savoir si la révolte contre l’ordre établi est justifiable. Dans quels cas la révolte est légitime et dans quel cas il est illégitime ?
Avant de se poser la question sur la légitimité de la chose, il faut bien comprendre les enjeux.
Un ordre établi peut-être considéré comme quelque chose tenant de la tradition, ce qui est communément admit. Il peut être de nature politique, comme un gouvernement, sociétale, culturelle… La révolte est ainsi une remise en cause d’un ordre établi, qui engendra la construction d’un autre.
La révolte peut-être perçue comme quelque chose de légitime. C’est un droit garant de la démocratie.
L’ordre peut-être remise en question en présence d’injustice. C’est ainsi que la Révolution Française de 1789 a remit en cause la monarchie absolue, les luttes contre l’esclavage contre un rapport de dominant/dominé fort ou Mai 68 contre un certain ordre.
Cette remise en cause est un droit inaliénable pour les démocraties. Dans la déclaration des droits de l’Homme de 1793 (quelques années après la fameuse de 1789) promettant un droit à la révolte si le gouvernement ne respectait pas les intérêts du peuple.
À cette déclaration, on peut rajouter le contrat social de Rousseau. On élit un gouvernement certes, mais en échange, il doit représenter le peuple !
Les révoltes servent aussi à préserver la morale.
En effet, il est nécessaire que la loi naturelle, morale soit au-dessus des lois prescrites. Car certaines lois peuvent sembler injustes, et c’est donc un devoir moral de les corriger. C’est ce que prônait Thoreau dans sa désobéissance civile. Néanmoins, cette désobéissance doit être collective pour qu’elle soit efficace.
Cette morale fait écho à la notion de justice. Une morale ne peut exister sans justice, car la justice est le fondement même de la morale. La révolte doit donc être juste pour être légitime.
En partant de ce postulat, on doit se révolter en présence d’injustice. L’esclavage est injuste, car on contraint des hommes, pourtant égaux avec nous, à être en position d’infériorité. En les affranchissant, on rétablit la justice.
De plus, un ordre établi à une époque peut sembler idéal, mais il n’est pas forcément dans une autre. Il y a ainsi une notion de progression morale de l’ensemble de l’humanité. Alors que avant, il semblait juste d’établir la loi du Talion (œil pour œil, dent pour dent), à une époque où on détruisait tout une tribu pour une simple affaire de viol, aujourd’hui, cela nous semble anachronique. Il est donc évident ce qui est approprié à une époque ne l’est plus à une autre !
Néanmoins, dans de nombreux cas, la révolte est illégitime.
En effet, elle peut servir des causes injustes.
Par exemple, certaines révolutions ont engendré des conséquences bien pire que celles qu’elles voulaient annihiler. On se souvient tous de la Terreur en France après la Révolution Française, ou de l’accession au pouvoir des Frères musulmans en Égypte (et de la République Islamique en Iran en 1971).
Certaines causes sont aussi non justifiables et utilise la révolte uniquement en outil pour semer le chaos et ainsi venir au pouvoir. On peut citer les nombreux cas de talibans au Moyen-Orient ou les guérillas en Amérique Latine.
Certaines causes veulent faire régresser l’ordre établi, et enlever à certains des droits. On peut citer en France, en 2013, les « manifs pour tous », contre le mariage des LGBT (Lesbiennes, Gay, Bi et Transsexuel).
Enfin, certains utilisent la révolte pour instaurer un ordre totalement injuste, comme le putsch d’Hitler dans les années 1930.
Finalement, la violence, inéducable par la révolte, n’est pas toujours une solution préconisée. Asimov disait que « la violence est le dernier argument des imbéciles ».
La voie de la non-violence, à l’instar de Gandhi, peut permettre de lutter contre l’ordre établi. En effet, sans verser une seule goutte de sang, il a réussi à libérer l’Inde du joug des Anglais.
Brassens, pour critiquer les fanatiques-kamizazes voulant imposer leurs idées a écrit la chanson « mourir pour des idées ». Il y a une parole pleine de sens « mourir pour des idées, oui, mais de mort lente », montrant que, un des moyens pour montrer son désaccord est de transformer en actes nos paroles et nos opinions.
Le changement peut aussi se faire par l’éducation. En éduquant les enfants contre un schéma de pensée, ils peuvent se prémunir contre les préjugés. Ainsi, par seulement le biais d’une éducation, dans certains villages de l’Inde, et en seulement une seule génération, le système des castes à complètement disparu.
Finalement, selon Rousseau, le contrat social permet aux citoyens d’avoir des lois justes, auquel ils s’y soumettront. Puis-ce que ces lois sont justes, car écrite par le peuple, il est complètement inutile de se révolter, car il n’y a pas de mécontentement. Les lois évolueront tout simplement au gré du « mûrissement » morale de la civilisation.
Ainsi, dans certains cas, la révolte est justifiée, en absence de justice et allant contre la volonté et l’intérêt général. Néanmoins, certaines révoltes sont injustifiés, car il n’y a aucune base morale ou de justice. Finalement, pour changer le monde, il y a des alternatives pacifiques, la violence n’étant pas la meilleure des solutions.
En cette phase de crise mondiale, le monde étant en pleine mutation, et où s’esquisse très légèrement un nouvel ordre mondial, on pourra se questionner sur les moyens choisis pour y accéder.

la partialité du net

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source : http://www.laquadrature.net/en/net-neutrality-dangerous-loopholes-remain-after-key-vote-by-lead-eu-parliament-committee
Tout les bits naissent libre et égaux en droit. Mais certains sont plus égaux que d'autres.
Adieu innovation, adieu espace des temps hippies, bienvenue à l'ère du web poubelle abrutissant et adieu la culture.
Facebook, Twitter, Youtube seront prioritaire sur Wikipedia, The Pirate Bay et kernel.org.
On peut s'attendre à de la censure. Censure ? Oui, comme le 11 mai 1933 à Berlin :
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Autodafé. Source : wikimedia commons

Les monopoles seront renforcées et les petits seront encore plus petits.
L'ère de l'insouciance est finie, l'ère du réveil a commencé.
Mais la résistance n'est pas morte. Vive la liberté ! On va trouver des parades.

La publicité sur le site ?

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Je voulais tenter l’expérience. Certains vont dire que j’ai vendu mon âme au diable, passé du côté obscur de la force. D’autres vont sûrement me boycotter. D’autres me critiquer. D’autres me féliciter.
J’ai décidé de mettre de la publicité sur le site. Moi, le hérault anti-pub, qui change de camps, c’est scandaleux.
Je souhaitais présenter mes arguments. Mais avant tout de chose, pourquoi gagner de l’argent ? Pour remercier mon hébergeur pour son travail énorme. Pour encourager des artistes faisant avancer l’art libre. Bref, faire lancer une nouvelle économie. Et puis, surtout, voir si ça marche vraiment.
Tout d’abord, contrairement à certains, l’expérience bitcoin fut un échec. J’ai mis en dessous de chaque article la possibilité de faire un don. Au bout de plusieurs mois, rien, j’ai décidé d’abandonner, à moins que des personnes se manifestent dans les commentaires.
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L’effet adblock plus ! par n0thing

Certains vont dire que les publicités nous pistent : C’est vrai pour de nombreux cas, et c’est pour cela que j’ai décidé de choisir pour un publicitaire nous pistant pas, pandad.eu.
D’autres vont me rétorquer que cela va influencer sur la ligne éditoriale, nous forçant à nous autocensurer. Cela n’est pas le cas. Nous privilégierons notre liberté de parole à celle de la rente que nous offre la publicité. Quitte à perdre cet argent gagné.
Certains diront que la pub c’est envahissant. Un petit carré de 250 × 250 dans le menu, c’est discret, personne ne remarquera. Pas de popup, de sons ou autres. Juste des images et du texte, qui ne sortiront pas de leur cadre, sage comme des images. Et par soucis de transparence, je dois vous dire que c’est une pub au clic (mais ce n’est pas un encouragement au clic, hein, c’est INTERDIT, FORBIDDEN, VERBOTEN de le faire, cliquer uniquement si ça vous intéresse)
Je crois qu’en plus, il existe un système de parrainage sur ce publicitaire, en cliquant sur mon lien plus haut et en vous inscrivant, vous serrez mon filleul.
Voilà, c’est plus de l’expérimentation qu’autre chose. Si vous avez d’autres idées de financements originaux et respectant les utilisateurs, je suis preneur !