Vers une alternative aux partis politiques ?
Par Qwerty le Temps de lecture estimé : 5min 0 Commentaire
Désolé pour la qualité, mais j'ai perdu l'original, en supprimant sans faire exprès :/
ÉDIT :
Bon, je vais dire le fond de ma pensée sur Chouard. En soi, l’analyse n’est pas mauvaise : le système est malade certes. Mais sa vision est un peu trop manichéenne. Le bon peuple, les méchants dirigeant (même qu’on a pas confiance en eux car trop d’égo, sur ce point, il a raison, il y a un problème d’égo). Cette opposition est la définition même du populisme. Sérieusement. Après je suis d’accord qu’il faut changer le système. Mais le tirage au sort est-il la meilleure solution ? Je ne le pense pas. La vraie solution est la concertation, afin que l’étincelle de la vérité puissent apparaître en frottant des idées différentes. Mais bon, dans un monde où l’individualité est roi, difficile de faire l’unité ! Vous devez vous changer pour changer le monde, point. N’importe quel système est bon, même le despotisme, si s’est basé sur des valeurs nobles comme la justice. Je préfère un tyran éclairé qu’un démocrate corrompu.
ÉDIT 2 :
Plus le temps passe et plus je me dis qu'un tyran éclairé, en fait, c'est vachement bien. Non sérieusement ! Quand on entend le discours de certains, raciste, antisémite, une économie de bistrot, une analyse géopolitique découpé à la hache (quoi, les méchants musulmans étrangers qui veulent conquérir la Très-Sainte-Europe-Très-Chrétienne), j'ai juste un peu peur. Avant de vouloir faire une démocratie, il faut éduquer les masses. Ouais, j'en ai déjà parlé dans un article mais bon. Sans éducation rien. Si le M1D s'accompagne d'éducation populaire (= pas élitiste, accessible à tous), why not. Sinon le phénomène sera reprit par une élite. Comme pour TOUTES les révolutions. C'est aussi simple que ça.
EDIT 3:
Napoléon était l'homme providentiel, le sauveur de la révolution. Résultat ? Un empire.
De Gaulle était l'homme providentiel, le sauveur du pays face à l'impérialiste nazi. Résultat ? Un monarche républicain.
Sarkozy était l'homme providentiel. Résultat ? Un pays en ruine.
Un seul moyen de sortir de ça ? La CONCERTATION. L'homme providentiel n'existe pas. Pour sortir d'une crise, une seule solution : la solidarité. Et elle passe par un grand débat.
Or la démocratie est un exercice périlleux. Il nécessite une certaine forme de maturité. En effet, il consiste à remettre entre les mains du peuple son destin. La question n'est pas de savoir comment apporter la démocratie, mais si on veut de cette démocratie. La France, et les autres pays, sortent de plusieurs milliers d'années d'une autocratie. Quand on demande aux personnes de se prendre en main, ils disent que c'est trop compliqué, qu'ils ont pas envie de réfléchir, qu'on doit décider pour eux. S'ils veulent pas réfléchir, plusieurs raisons à ce problème : ils savent pas ou n'ont pas toutes les clés en main.
C'est bien beau de vouloir refonder le système, mais avant de réinventer la roue, il faut éduquer les foules à prendre leur destin en main. La vraie question, c'est de savoir s'ils veulent être libre. Et y répondre n'est pas évident !