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Journée mondiale contre les DRM

Par le Temps de lecture estimé : 5min 1 Commentaire

Aujourd'hui, est la journée mondiale contre les DRM, pour digital rights management, ou en français mesures techniques de protection (MTP) ou gestion des droits numériques (GDN).
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Traduction depuis une version de fsf.org. Pas trouvé un meilleur jeu de mot en français

LAMBDA : Et c’est quoi, concrètement, les DRM ?
MANCHOT BARBU : Ce sont des petits programmes incluent dans les films, les ebooks, musiques, pouvant restreindre l’utilisation. Cela peut être restreindre l’utilisation par le lieu géographique, le support de lecture (par exemple ne lire que sur ta tablette), à un modèle précis (pour bloquer la concurrence), empêcher la copie privée…
LAMBDA : Et pourquoi les éditeurs font-ils ça ?
MANCHOT BARBU : Pour garder un certain contrôle sur le produit, de la production jusqu’à la vente, voir même pendant l’utilisation.
LAMBDA : c’est-à-dire ? Et en quoi est-ce gênant ?
MANCHOT BARBU : Un célèbre éditeur a supprimé certains livres des tablettes des clients. C’était ironiquement 1984 de George Orwell. Le consommateur n’a donc plus de contrôle sur les produits qu’ils achètent, c’est devenu une forme de location. Tu n’es plus maître de ce que tu achètes !
LAMBDA : Donc, les personnes ne voulant pas être embêtés par les DRM voudront prendre des versions sans DRM, et donc sans payer le fournisseur ?
MANCHOT BARBU : C’est exact. Les DRM embête tant les fabricants (toujours trouver des solutions de plus en plus compliquées pour leurs produits) et les utilisateurs, notamment ceux qui passent par les moyens légaux, se retrouve plus embêtés que ceux par des moyens moins légaux.
LAMBDA : Et donc, les DRM sont donc inutiles ?
MANCHOT BARBU : Oui ! D’ailleurs, en 2007, Steve Jobs a même écrit une lettre aux majors de l'industrie musical pour l’abandon des DRM.
LAMBDA : Et quelles sont les moyens alternatifs ?
MANCHOT BARBU : Tout d’abord un changement de mentalité. Avoir un lâché prise sur la production. Si le consommateur aime vraiment le produit, il va le payer, voir même donner un peu plus que prévu ! Les DRM imposent aussi une situation de monopole. En cassant ce monopole, ont fait naitre de jeunes artistes qui ne serait pas faire connaître autrement. Pour que l’œuvre soit vendue, il faut qu’elle soit de qualité. La qualité des œuvres augmentera donc ! C’est donc un cercle vertueux !
Gravatar @Dwayn ou last-geek
Sympa, cet article de vulgarisation. Ça m'aurait encore mieux plu sans les fautes et avec un peu moins d'utopie dans la dernière réplique ^^
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