Nous sommes Charlie

le 4e pouvoir, où es tu ? (dans ton ***)

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Nous vivons une période critique. Une époque où, par une taxe injuste (plus élevée que celle des autres journaux) et un manque de subventions (en soit, ce qui est louable pour son indépendance) vont étouffer l'un des rare journal à faire son travail, c'est à dire Médiapart. À l'heure où panem et circenses est le mot d'ordre, à l'heure où les médias ne sont plus un contre-pouvoir, mais relayent au contraire ce qu'ils veulent entendre, on ferme presseurop, qui essayait d'écrire dans la langue des 28, et apportait à l'échelle continentale la vision de la grande Europe, celle des pères fondateurs, une Europe unie et pacifique. À l'heure où on en a le plus besoin, il n'est plus là, pour des raisons budgétaires. Il rejoint Owni au cimetière de la presse numérique.
Il n'y a plus de 4 e pouvoir. Les journaux qui essayent de jouer leur rôle n'est plus entendu. Qui regarde Arte ? Qui lit reflets.info, qui lit la revue durable… La liste est longue. Mais par paresse intellectuelle, on va lire le journal gratuit, et donc avec plus de pub que d'informations, prédigérée pour nous.
La presse est la première des libertés. Lors d'une Révolution, ce qui apparaît le premier est un foisonnement de journaux.
Et alors, quand la dernière once de démocratie disparaîtra, nous seront les seuls responsables, pour n'avoir pas su la protéger.
Qwerty
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