La culture libre
Par Qwerty le Temps de lecture estimé : 5min 3 Commentaires
Mais d'où vient-elle ? Son origine se confond avec celui des logiciels libres. Dans les années 1970-1980, Richard Stallman, jeune développeur américain, excédé que le code source de son imprimante ne soit pas ouvert pour qu'il puisse corriger un bug (il me semble que c'était un problème de bourrage de papier), lance ce concept :
0. la liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages,
1. la liberté d'étudier le fonctionnement du programme et de l'adapter à ses besoins,
2. la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies),
3. la liberté d'améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté.
Ce concept s'est étendu avec Linux, le fameux noyau (note : Linus Trosvald, le créateur, n'était pas dans l'optique du logiciel libre, mais plus du coté technique de distribution, de facilité de modifications). On peut dire que Tux, symbole du noyau Linux, lui même symbole de cette culture, est devenu rapidement l'icône, le mythe de cette culture.
Très rapidement, ce concept de partage va au delà du logiciel. On peut facilement la résumer par une phrase de Stallman (et oui, encore) :
interdire la coopération entre les gens est insupportable, parce que l'aide au voisin est la base de la société : interdire le partage, c'est attaquer la société à sa base.. La base de cette culture est donc le service. Vous allez me dire, tout travail mérite salaire. Je vous réponds que le salaire n'est pas d'ordre financier, mais plus d'ordre morale : la satisfaction d'un travail bien fait, être utile aux autres, le dépassement de soi, le prestige (pour certains)… La culture est donc basée sur le partage et le service.
Mais comment cela fonctionne ? C'est simple. Vous faites une œuvre, et vous la partagez directement, sans passer par tout le système de majors et compagnies. Par contre, il vous faudra choisir une licence, mais heureusement, les licences Créatives commons sont là, même s'ils en existent une infinité, tant qu'ils respectent les 4 règles du concept.
On le voit surtout pour les logiciels, mais cette culture s’étant-elle aussi sur le domaine artistique ? Oui, doublement oui ! Par exemple, dans le domaine sonore, littéraire (il existe une grande bibliothèque, musical… Je vous laisse chercher.
Victor Hugo disait
Le livre, comme livre, appartient à l'auteur, mais comme pensée, il appartient -le mot n'est pas trop vaste- au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l'un des deux droits, le droit de l'écrivain et le droit de l'esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l'écrivain, car l'intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous. Une question nous brûle les lèvres : la culture libre va-t-elle remplacer le fonctionnement culturel actuelle ?
Qwerty
_Son origine se confond avec celui des logiciels libres.
_On peut dire que Tux, symbole du noyau Linux, lui même symbole de cette culture, est devenue rapidement l'icône, le mythe de cette culture.
_On peut facilement la résumé par une phrase de Stallman (et oui, encore)
_le salaire est pas d'ordre financier mais plus d'ordre morale
_La culture est donc basé sur le partage et le service.
_Vous faites une œuvre, et vous la partager directement
_les licences Créative commons sont là, même s'il en existe une infinité, tant qu'ils respectent les 4 règles du concept.
_cette culture s’étant-elle aussi sur le domaine artistique ?
_la culture libre va-t-elle remplacé le fonctionnement culturel actuel ?
Sur le fond, je trouve que tes idées ne sont pas suffisamment développées…
D'abord, jusqu'à preuve du contraire, le commun des mortels a besoin d'un salaire « palpable » s'il souhaite vivre dignement.
Ensuite, liberté de la culture n'est pas forcément synonyme de gratuité, tout comme logiciel libre ne veut pas forcément dire logiciel gratuit (même si dans la plupart des cas il l'est).
Je pense qu'un argument à développer serait celui-ci : aujourd'hui, même en passant par des compagnies de majors, un artiste n'est pas certain de vivre de son art. La différence, c'est qu'en proposant ses œuvres librement, il sera peut-être davantage écouté et diffusé. À approfondir.