L’idée de départ c’est de nuancer les arguments des militants végan selon lesquelles le végétarisme serait la solution miracle à tous les problèmes du monde (traitement des animaux, pollution, santé…).
Visiblement ce n’est pas tellement une solution miracle puisqu’elle pose des problèmes elle aussi, ou du moins elle ne supprime pas tous ceux que possède le consumérisme actuel.

Comme tu dis, le bio pour le bio c’est pas top ; surtout qu’on peut très bien avoir un steak bio aussi, mais qui aura une "signature" polluante tout de même : chlore à cause du traitement de l’eau pour la vache, le transport des graines servant à la nourrir, le transport…

Bio, actuellement c’est plus "ne pas mettre de produits sur ma bouffe" que "ne pas polluer du tout".

Et faire un élevage de coccinelles pour tuer les parasites n’est pas bio non plus : surplus de coccinelles attirera les oiseaux, puis les rapaces, qu’il faudra chasser pour sauver les coccinelles qui sauvent les récoltes qui nous sauvent de la pollution…

C’est bien compliqué quand on y pense.

Le mieux, je pense, c’est que chacun se fasse son petit jardin de légumes. Ne serais-ce qu’une petite plante avec du thym ou du persil derrière une vitre : ça pollue moins que la production des pots Ducros® (dont la production du verre, le transport ne sont pas neutres en pollution).

De cette façon, il n’y aura pas de centaines d’hectares de champs qui attirent les nuisibles et qu’il faut traiter massivement, mais des garde manger décentralisés un peu comme il y a 150 ans, j’imagine).

"Et faire un élevage de coccinelles pour tuer les parasites n’est pas bio non plus : surplus de coccinelles attirera les oiseaux, puis les rapaces, qu’il faudra chasser pour sauver les coccinelles qui sauvent les récoltes qui nous sauvent de la pollution…"
Regarde du côté de la permaculture : recréer un écosystème qui permet de re-avoir un équilibre. Finalement, tu travail pratiquement plus. La nature fait tout à ta place, il suffit de ramasser !