Bonjour tout le monde !
On continue avec les citations célèbres !
On commence avec une série de citations de Platon, grand philosophe grec.
Il y a, selon moi, naissance de société du fait que chacun de nous, loin de se suffire à lui-même, a au contraire besoin d'un grand nombre de gens.
Et, par conséquent, en ce sens encore, la possession, autant que l'accomplissement de ce qui nous est propre et qui est nôtre, on s'accorderait à dire que c'est justice.
Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue.
Mais voici l'heure de nous en aller, moi pour mourir, vous pour vivre. Qui de nous a le meilleur partage, nul ne le sait, excepté le dieu.
Après Platon, on peut, évidemment, annoncer, Aristote :
Aimer, c'est vouloir du bien à quelqu'un.
Tous les arts, toutes les recherches méthodiques de l'esprit, aussi bien que tous nos actes et toutes nos décisions réfléchies semblent toujours avoir en vue quelque bien que nous désirons atteindre ; et c'est là ce qui fait qu'on a parfaitement défini le bien quand on a dit qu'il est l'objet de tous les vœux.
On reste dans le monde antique avec le philosophe romain Cicéron :
Dans tout corps de doctrine présenté avec méthode, c'est par la définition qu'il faut commencer, afin que l'on saisisse bien l'objet de la discussion.
Il y a quatre sources de l'honnêteté : toute honnêteté dérive de l'une d'elles. L'honnêteté consiste ou à discerner la vérité par la sagacité de l'esprit, ou à maintenir la société humaine en rendant à chacun ce qui lui est dû, et en tenant fidèlement les conventions ; ou dans la force et l'élévation d'une âme fière et inébranlable ; ou dans cette régularité et cette convenance parfaite des paroles et des actions, qui constitue la modération et la tempérance.
Les hommes (…) ont été créés pour leurs semblables, afin qu'ils pu[i]ssent s'aider les uns les autres.
Il n'est point de conjoncture où l'on puisse se dispenser d'être juste.
On ne doit jamais ajouter l'injure au châtiment. (…) La colère surtout ne doit jamais accompagner le châtiment
On continue avec son contemporain Sénèque :
On n'est jamais méprisé par autrui que si on commence par se mépriser soi-même.
Si un grand homme tombe, c'est un grand homme qui est à terre et je dirai qu'on ne le méprise pas plus qu'on ne piétine les ruines d'un temple consacré que les personnes pieuses révèrent tout autant que si les murs étaient encore debout.
Si on nous donnait le choix entre ne pas être longtemps heureux et ne jamais l'être, mieux vaudrait un bonheur prêt à s'envoler que pas de bonheur du tout.
Personne ne meurt trop tôt puisque personne n'était destiné à vivre plus longtemps qu'il n'a vécu.
Là où il n'y a plus d'amélioration possible, le déclin est proche.
La véritable joie est une chose sérieuse.
Continuons avec le philosophe des lumière Jean-Jacques Rousseau :
L'homme est né libre, et partout il est dans les fers.
On dira que le despote assure à ses sujets la tranquillité civile. Soit ; mais qu’y gagnent-ils, si les guerres que son ambition leur attire, si son insatiable avidité, si les vexations de son ministère les désolent plus que ne feroient leurs dissensions ? Qu’y gagnent-ils, si cette tranquillité-même est une de leurs misères ? On vit tranquille aussi dans les cachots ; en est-ce assez pour s’y trouver bien ? Les Grecs enfermés dans l’antre du Cyclope y vivoient tranquilles, en attendant que leur tour vint d’être dévorés.
Renoncer à sa liberté, c'est renoncer à sa qualité d'homme.
L'impulsion du seul appétit est esclavage, et l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté.
Jamais on ne corrompt le peuple, mais souvent on le trompe, et c'est alors seulement qu'il paraît vouloir ce qui est mal.
Il faut parler tant qu’on peut par les actions, et ne dire que ce qu’on ne saurait faire.
Tout métier utile au public n'est-il pas honnête ?
Le plaisir d'avoir ne vaut pas la peine d'acquérir.
Partout où la liberté règne elle est incessamment attaquée et très souvent en péril. Tout État libre où les grandes crises n’ont pas été prévues est à chaque orage en danger de périr.
L'esprit patriotique est un esprit exclusif, qui nous fait reconnaître comme ennemi tout autre que nos concitoyens. Tel était l'esprit de Sparte et de Rome.
Et on continue avec son confrère Voltaire :
Il vaut mieux hasarder de sauver un coupable plutôt que de condamner un innocent.
Pourquoi donc, (…) citez-vous un certain Aristote en grec ? — C'est, répliqua le Syrien qu'il faut bien citer ce qu'on ne comprend point du tout dans la langue qu'on entend le moins.
Tous les genres sont bons, hormis le genre ennuyeux.
Un dictionnaire sans citations est un squelette.
On continue avec Antoine de St-Exupéry :
La guerre n'est pas une aventure. La guerre est une maladie. Comme le typhus.
Les enfants doivent être très indulgents envers les grandes personnes.
Le renard : On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux.
Tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé.
Mais n'espère rien de l'homme s'il travaille pour sa propre vie et non pour son éternité.
Préparer l'avenir ce n'est que fonder le présent. […] Il n'est jamais que du présent à mettre en ordre. À quoi bon discuter cet héritage. L'avenir, tu n'as point à le prévoir mais à le permettre.
On continue avec des extraits de paroles de la chanson Vivre ou survivre
de Balavoine :
Et pourtant il faut vivre
Ou survivre
Sans poème
Sans blesser ceux qui nous aiment
Mais vivre en silence
En pensant aux souffrances
De la terre et se dire
Qu'on est pas les plus malheureux
Quand dans l'amour
Tout s'effondre
Toute la misère d'un monde
N'est rien à côté d'un adieu
Et pour finir sur une pointe d'amour et de joie, voici quelques citations en vrac sur l'amour :
L’amour, c’est la salutation des anges aux astres.
(Victor Hugo)
Aimer, c’est trouver sa richesse hors de soi.
(Emile-Auguste Chartier)
Tomber amoureux n'est pas du tout la chose la plus stupide que font les gens - mais la gravitation ne peut en être tenue pour responsable.
(Albert Einstein)
Amour, amour quand tu nous tiens, on peut bien dire : Adieu prudence.
(Jean de la Fontaine)
Il n'y a rien de pire que l'amour sauf de ne pas aimer.
(Jean-Jacques Golman)
La séduction suprême, ce n'est pas d'exprimer ses sentiments, mais de les faire soupçonner !
(Barbey d'Aurevilly)
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