Nous sommes Charlie

Joie et mélancolie en musique

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La musique que vous écoutez dégage des émotions. Ces émotions peuvent être ressenties dans la voix du chanteur – si chanteur il y a – mais l’est surtout à l’aide de la base musicale en elle-même.

Contrairement a ce qu’on pourrait croire cependant, le rythme n’entre pas beaucoup en compte, il ne fait que nuancer l’ambiance donnée par la gamme – majeure ou mineure généralement – la gamme majeure étant pour les adultes, la mineure pour les jeunes. Plus sérieusement, une musique jouée sur une gamme majeure est plus positive, plus joyeuse, tandis qu’une gamme mineure apporte de la mélancolie. Personnellement, je préfère la gamme mineure. Après tout, « les plus désespérés sont les chants les plus beaux » a dit Alfred de Musset.

La nuance apportée par le rythme est celle-ci: une gamme majeure sur un tempo rapide donne une chanson pop, un rythme plus lent apporte juste une sensation de douceur. Quand a la gamme mineure, jouée sur un tempo lent la musique n’exprime que de la tristesse, tandis qu’un rythme plus rapide donne une énergie énervée au morceau.

Pour sentir la différence entre majeur et mineur, si vous avez un piano chez vous, ou si vous avez l’occasion d’aller chez quelqu’un qui en a un, essayez de jouer un accord majeur puis un accord mineur. Pour les trouver, c’est très simple : prenez n’importe quelle touche du piano, puis comptez la quatrième note sur la droite (noires incluses) puis encore la troisième après. Ça c’est majeur. Pour un mineur, on prend d’abord la troisième, puis la quatrième après. La différence d’ambiance est palpable, en mineur la musique est plus grave – dans tous les sens du terme avec une descente d’un demi-ton a la tierce.

Mr. Mistake

La culture libre

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La culture libre est partout. Et elle se répand de plus en plus, tel une pieuvre. Elle est très présente sur Internet, et a tendance même à rentrer dans le monde réel. C'est un phénomène récent qui fait de plus en plus d'adepte.
Mais d'où vient-elle ? Son origine se confond avec celui des logiciels libres. Dans les années 1970-1980, Richard Stallman, jeune développeur américain, excédé que le code source de son imprimante ne soit pas ouvert pour qu'il puisse corriger un bug (il me semble que c'était un problème de bourrage de papier), lance ce concept :
0. la liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages,
1. la liberté d'étudier le fonctionnement du programme et de l'adapter à ses besoins,
2. la liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies),
3. la liberté d'améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté.
Ce concept s'est étendu avec Linux, le fameux noyau (note : Linus Trosvald, le créateur, n'était pas dans l'optique du logiciel libre, mais plus du coté technique de distribution, de facilité de modifications). On peut dire que Tux, symbole du noyau Linux, lui même symbole de cette culture, est devenu rapidement l'icône, le mythe de cette culture.
Très rapidement, ce concept de partage va au delà du logiciel. On peut facilement la résumer par une phrase de Stallman (et oui, encore) : interdire la coopération entre les gens est insupportable, parce que l'aide au voisin est la base de la société : interdire le partage, c'est attaquer la société à sa base.. La base de cette culture est donc le service. Vous allez me dire, tout travail mérite salaire. Je vous réponds que le salaire n'est pas d'ordre financier, mais plus d'ordre morale : la satisfaction d'un travail bien fait, être utile aux autres, le dépassement de soi, le prestige (pour certains)… La culture est donc basée sur le partage et le service.
Mais comment cela fonctionne ? C'est simple. Vous faites une œuvre, et vous la partagez directement, sans passer par tout le système de majors et compagnies. Par contre, il vous faudra choisir une licence, mais heureusement, les licences Créatives commons sont là, même s'ils en existent une infinité, tant qu'ils respectent les 4 règles du concept.
On le voit surtout pour les logiciels, mais cette culture s’étant-elle aussi sur le domaine artistique ? Oui, doublement oui ! Par exemple, dans le domaine sonore, littéraire (il existe une grande bibliothèque, musical… Je vous laisse chercher.
Victor Hugo disait
Le livre, comme livre, appartient à l'auteur, mais comme pensée, il appartient -le mot n'est pas trop vaste- au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l'un des deux droits, le droit de l'écrivain et le droit de l'esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l'écrivain, car l'intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous
. Une question nous brûle les lèvres : la culture libre va-t-elle remplacer le fonctionnement culturel actuelle ?
Qwerty

La respiration

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Ça faisait un petit bout de temps que je n'avais pas écris un article scientifique. Dans cet article, nous allons parler de la respiration.
Mais en faites, qu'est donc ce phénomène, presque quasi-universel ?
La respiration est une oxydation complète du glucose, mais aussi d'autres acides gras ou d'autres molécules organiques, pour fournir de l'énergie.

Voici la formule pour synthétiser :
Glucose + Dioxygène → Dioxyde de carbone et eau
C6H12O6 + 6O2 → 6CO2 + 6H2O + Énergie (~36 ATP)

Cette réaction a lieu dans la mitochondrie des cellules d'êtres pluricellulaires (plusieurs cellules) et les les êtres unicellulaires eucaryotes (cellule avec noyau) pratiquant la respiration.
Une autre manière de se fournir en énergie, moins efficace, est la fermentation. Contrairement à la respiration, une oxydation incomplète a lieu. Ce procédé est réservé aux organismes peu développés.
Qwerty

Anticipation

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D’après Michel Serres, « philosopher, c’est anticiper ». « Mais le contraire est aussi vrai », dirait le logicien de Rhinocéros, une pièce du théâtre de l’absurde écrite par Ionesco et dont je parlerai dans un autre article parce que ce n’est pas le sujet de celui-ci. Si je cite Serres, c’est en effet pour donner la réciproque à son affirmation. En exemples.

Le roman d’anticipation, ancêtre de la Science-Fiction, est apparu au début du XXe siècle et a pour ambition de décrire une société future dans toute sa splendeur. Seulement aujourd’hui, on pourrait dire qu’on y est pas encore, au totalitarisme qu’Orwell prédisait pour 1984 dans son roman du même nom sorti en 1949. Mais est-ce vrai? Notre société est de plus en plus surveillée. La vie privée n’existe plus. Cependant, Orwell décrivait quelque chose de plus contemporain. En effet, durant toute sa vie et à travers tous ses ouvrages majeurs (en plus de 1984, on peut citer La Ferme des Animaux) il a combattu le communisme en général et le système bolchevik en particulier. Par exemple, dans 1984, Big Brother a les grosses moustaches de Staline et les gens s’appellent camarades entre eux, entre autres marques flagrantes. HG Wells, quant à lui, vante cette idéologie en la mettant au cœur de son roman La machine à voyager dans le temps, dans lequel les hommes du futur sont communistes, végétariens et pacifiques. Ce roman est très intéressant d’ailleurs, car il ne voit pas le futur comme une immense ville sur-développée surtechnologisée, mais au contraire un retour à la nature, qui est aussi un développement considérable dans le mode de vie de l’Homme. Quand les gens de nos jours auront compris que nous sommes faits pour vivre dans un environnement vert, pas gris (certains ont déjà acquis cette compréhension) la vie sur Terre sera bien meilleure.

Sous le couvert de prédire l’avenir, les auteurs de Science-Fiction dénoncent des problèmes actuels. Ainsi Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley critique la perte de valeurs morales et le fait que le sexe et la drogue soient banalisées, et que les Hommes soient éduqués depuis la naissance à ne pas penser par eux-mêmes et à cultiver la pratique de choses futiles telles que le sport et la compétition plutôt que la lecture et le savoir. Ce livre explique comment parvenir à réduire à l’esclavage des gens sans qu’ils s’y opposent. Et pour cela ils faillent qu’ils aiment et désirent cet esclavage. Dans Fahrenheit 451, Ray Bradbury dénonce quant à lui le progrès accélérant trop vite pour que l’homme puisse le suivre, et la déshumanisation apportée par l’excès de divertissement, lui aussi dans le but d’empêcher les gens de penser par eux-mêmes. Ici aussi la lecture de livres est interdite, c’est même le thème principal du livre, qui suit un pompier chargé de brûler les livres.
Les Chroniques Martiennes, quant à elles, sont une prouesse de psychologie. En effet, elles décrivent la vie d’extraterrestres, des Martiens. Cependant, cela nécessite quelque chose d’impossible: imaginer une manière de penser complètement différente de la nôtre. Et il y parvient. Comment? En ajoutant des détails laissant une impression d’étrange et de malaise à des situations de la vie humaine, il parvient à apporter une distance entre le lecteur et le personnage. Cette distance permet d’avoir un regard critique sur leur comportement, et ainsi, sur le nôtre. Car par un détour psychologique, Bradbury dépeint en fait d’un œil dur la société qui nous entoure, et d’une manière qui ne peut être atteinte qu’à travers la Science-Fiction. Quand les astronautes arrivent sur Mars et qu’ils ont l’impression d’être sur Terre et de revoir leurs morts à cause de l’illusion créée par les Martiens à l’aide des souvenirs vus par télépathie dans leur esprit avant leur atterrissage (« La Troisième Expédition »), quand le psychiatre pense que l’humain serait un Martien devenu fou et qui projetterait l’image qu’il penserait être de lui toujours à l’aide de ce lien télépathique (« Les Hommes de la Terre »), quand la martienne fait le rêve prémonitoire de l’arrivée des humains, qu’elle rêve d’une idylle avec l’un d’eux et que son mari, jaloux, part à la chasse le jour où l’atterrissage est prévu ("Ylla"), la liberté de point de vue que ce nouvel univers confère permet d’étudier chaque situation habituelle sous un angle inhabituel sans que cela paraisse anormal, vu que c’est le point de vue d’un Alien. C’est la réciproque de la thèse précédente.
Cette liberté se joue aussi au niveau de l’écriture. Dans la guerre des mondes, H.G.Wells parle de quelque chose qu’il ne connaît pas (les extraterrestres). Il n’en a jamais vu. Ainsi, lorsqu’il sort de son tripode, l’extraterrestre est décrit sans être décrit, par des termes trop vagues, trop abstraits, laissant la liberté au lecteur de l’imaginer comme il le souhaite.

D’autres romans de Science-Fiction plus récents mêlent l’humour à la critique sociale: l’extraterrestre de Sans nouvelles de Gurb, d’Eduardo Amendola, arrive sur Terre et se moque des hommes d’affaires pressés, toujours avec leur mallette à la main, de véritables caricatures humaines, de la publicité mensongère, du conformisme quand il dit qu’il passerait pour excentrique s’il se mettait à marcher sur la tête. Dans Le guide du voya-geur galactique de Douglas Adams, le Président du Conseil Galactique n’est pas la con-centration des pouvoirs, mais la personne faite pour attirer les regards loin de ceux qui les détiennent réellement. Une critique de la technologie est aussi faite avec à la fin du livre la construction d’un super calculateur sensé calculer la réponse à la vie, à l’univers et à… tout le reste, et seulement capable d’apporter comme réponse « 42 » et « il faudrait construire un super calculateur pour calculer la question maintenant » au bout de 500 millions d’années.

La Science-Fiction ou roman d’anticipation est toujours lié à la philosophie d’une manière ou d’une autre. Le message a une portée sociale double: au niveau de l’individu qui ne réagit pas aux exactions du gouvernement pour le rendre peu réactif. Il y a toujours un lien avec la technologie et le développement scientifique, vantés chez Jules Verne, critiqué par les autres. La technologie réduit en effet l’imagination et la capacité de réflexion et peut facilement être contrôlée et diffuser des messages de propagande.

Livres cités, titres originaux:
1984, George Orwell 1949
Animal Farm (La ferme des animaux), George Orwell 1943
The Time Machine (La machine à voyager dans le temps), H.G.Wells 1895
Brave New World (Le meilleur des mondes), Aldous Huxley 1931
Fahrenheit 451, Ray Bradbury 1953
The Martian Chronicles (Les chroniques martiennes) Ray Bradbury, 1950
War of The Worlds (La guerre des mondes) H.G.Wells, 1898
Sin Noticias de Gurb (Sans nouvelles de Gurb) Eduardo Amendola, 1990
Hitch Hiker’s Guide to the Galaxy (Le Guide du voyageur galactique) Douglas Adams, 1979

Pour ceux qui n’aiment pas lire et qui ne feront pas l’effort de chercher les livres cités ci-dessus, outre les adaptations cinématographiques de ces ouvrages, quelques films sont à voir absolument: Brazil de Terry Gilliam, et puisque vous y êtes, profitez-en pour regarder L’Armée des 12 Singes. On peut dire que ces films sont inspirés respectivement de 1984 et de La machine à voyager dans le temps, avec quelques nuances et toujours une portée psychologique forte. Un autre film beaucoup plus récent est Gattaca, lui vraisemblablement inspiré [Du] Meilleur des Mondes, encore une fois avec des différences visibles ce-pendant. Enfin, un qui risque de ne pas vous plaire mais qui vous apportera une grande culture générale et cinématographique : Métropolis. Forcez-vous à le voir, ça en vaut la peine!

La décadence de l'empire à la pomme

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C'est peut être le temps qui change, les mentalités. Mais je trouve que, de plus en plus, les entreprises nous prennent pour des idiots, voire pire, des produits.
Je vais prendre l'exemple d'Apple, pour ce qu'elle était avant, et ce qu'elle est devenue. J'aurais pu prendre n'importe quelle autre marque, mais on peut dire qu'Apple est un cas d'école.

Je ne sais pas si vous en souvenez, car je vais parler d'un temps que les moins de 35 ans ne peuvent pas connaître (remarque, je ne l'ai donc pas connu non plus).
A cette époque, Apple lançait l'Apple II. Et à l'époque, il fournissait les plans des circuits électroniques. Bien sûr, ce fut le début de l'entreprise, qui avait plutôt une image de bidouilleurs qui lançait leurs propres produits.
Mais cet âge d'or ne dura pas longtemps.
Pouvez vous maintenant ouvrir votre propre iPhone pour le réparer ? Non, tout d'abord parce qu'ils utilisent des vis non standard, et ensuite ça ferait sauter votre garantie. De même, installer un autre système d'exploitation est une opération impossible. Si on ne peux plus modifier un objet, alors il n'est plus à vous. Et en plus, comme vous ne pouvez pas le désosser, vous ne pouvez pas voir comment ça marche. Pas top niveau auto-apprentissage.
De plus, via leur système d'applications, limité à leur éco-système, force à utiliser tous leurs produits. Il faut un iMac pour faire des applications iPhone, certains logiciels sont interdits d'installation (comme VLC sur leurs iPad et iPhone). Vous n'avez donc plus le choix d'utiliser ce que vous voulez. Vous êtes enfermé dans une prison dorée.
Je vais être court sur un autre point du problème, qui est l'espionnage. On a retrouvé, il y a quelques temps déjà, des coordonnées GPS envoyées à la société-mère.
Maintenant que j'ai bien démontré d'un point de vu technologie qu'Apple n'était pas un bon samaritain, nous allons voir le coté humaniste du problème.
Apple fait assembler ses produits en Chine. Comme de nombreuses multinationales. Mais ce qui est révoltant, vu les marges que se fait Apple, est qu'ils pourraient garantir de meilleures conditions de travail tout en conservant leur extrême compétitivité ainsi que leur rentabilité. L'usine Apple est à Shenzhen, ancien village au bord de la rivière et qui est devenu une cité de treize millions d'habitants. Selon ce document, l'entreprise Foxconn emploierait des enfants de 13 ans, travaillant pendant quatorze à seize heures par jour dans des conditions durs (généralement debout). Ils sont surveillés par caméra pour qu'ils "gardent la cadence". Les syndicats sont interdits en Chine. Ils utilisent L'Hexane, un produit neurotoxique. Tout ça pour moins d'un dollar par heure (source). C'est une forme d'esclavage.

Un produit Apple sort tous les 6 mois et ne font pas de réel changement. Or, les personnes se jettent dessus, jetant l'ancien modèle qui marchait très bien. Et comme le recyclage de ces appareils qui contiennent des produits nocifs et des métaux lourds rares n'est pas assez bien promu, les consommateurs ne se préoccupent pas de cela et ils finissent soit dans une déchèterie, soit en Afrique, où le produit est désossé et enterré, causant une pollution du sol. Je vous conseille de voir l'émission prêt à jeter d'ARTE.

En conclusion, nous pouvons dire qu'il faut un changement de mentalité sur plusieurs points : Ils faut que l'utilisateur aie un contrôle total sur son produit, qu'il soit considéré comme un individu digne, et que de bonnes conditions de travail soient données aux ouvriers, et enfin qu'on se dirige vers des produits qui respectent l'environnement par leur durée de vie et par leur composition.
Qwerty

Vers une nouvelle économie ?

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On le voit tous les jours. Les politiciens, les sociologues, les philosophes, les journaux nous harcèlent. Notre système économique se casse la gueule. Mais alors, puisque le capitalisme nous a montré ses limites, quelle est la nouvelle solution ? Les brevets ne servent plus qu'a nous casser les pieds. (cf ACTA)
Votre solution, vous l'avez là, sous vos yeux. Et vous êtes même des contributeurs. Et tout le monde peut l'être. Oui, je parle bien de l'Open source, des logiciels libres et toutes ces choses génialissimes ! On a une idée, on la partage, et l'intelligence collective l'améliore, la modifie, en fait une autre idée !
Car comme le dit si bien Victor Hugo, Le livre, comme livre, appartient à l’auteur, mais comme pensée, il appartient - le mot n’est pas trop vaste - au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l’un des deux droits, le droit de l’écrivain et le droit de l’esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l’écrivain, car l’intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous.
Ce qui s'applique au livre s'applique aux idées.
La notion de brevet est obsolète.
Prenons l'exemple des logiciels libres. Tout le monde partage. Le même système peut être aussi appliqué pour les produits culturels.
Mais l'économie, n'est-ce pas aussi l'industrie ? l'agriculture ? Je suis peux être un peu utopique, ou peu même beaucoup, mais voici comment je vois le futur : A la fois global et local.
Un jour une personne A a une idée géniale. Il en parle à B. Qui en parle à C. L'idée fait le tour du monde. Le produit devient global. Maintenant, imaginons que chacun fabrique son produit dans sa région. C'est local. Mais où est donc l'intérêt ?
D'abord, ça fait vivre l'emploi local. Ensuite, les coûts de transport baissent de manière drastique. Et chaque produit sera "personnalisé", "influencé" par la culture locale. Prenons l'exemple d'un couteau : il sera un Opinel en Savoie, mais un MCUSTA au Japon. La forme sera différente, mais les deux seront des couteaux de poche.
Plusieurs projets existent : Arduino, l'impression 3D, les fab labs, et même des fab labs au niveau de l'individu.
Pour l'agriculture, autrefois, ils existait des bourses aux plantes, c'est à dire des échanges de graines permettant en quelque sorte un partage du produit, et des petits agriculteurs se mettaient en commun pour partager leur matériel et leur terrain. Alors imaginez avec Open source ecology, la puissance que ça aurait.
Bref, l'économie du futur ne sera plus basée sur la rareté, mais sur l'échange et l'ingéniosité des idées. Une sorte d'intelligence collective remplace l'individualisme économique.
Mais ça reste une idée.
Qwerty

Facebook, je te quitte

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D'abord destiné aux amis Facebook, je vous propose de le partager avec vous !

Facebook est un merveilleux outil. Il permet de retrouver des amis perdus de vue, de la famille, qui habite parfois loin. Mais là, c'est trop. Facebook je te quitte. Marre de perdre du temps à lire un flux d'information ne me concernant pas. Marre d'être le produit de Facebook et d'être traité en produit vendu. Marre d'avoir une invasion dans la vie privée, où le moindre refus de demande d'amitié se transforme en mélodrame. Marre que Facebook détruise petit à petit les fondements d'Internet. Marre que Facebook soit le nouveau AOL. Marre d'être surveillé par un système orwellien. Même si on ne lui donne rien, il le prend. Je serai peux-être marginalisé, mais je quitte Facebook. Il y a d'autres solutions plus décentralisées, et plus libres, que ce site soumis au Patriot Act.
Certes Facebook répond à un besoin, celui de rester en contact, de communiquer, mais il n'est pas le seul. Il existe d'autres alternatives, plus libres, dans tout les sens du terme, et plus respectueuses de la vie privée. Bien sûr, il y a les emails (que je continue et continuerai toujours à utiliser), mais ce n'est pas la même chose.
Pour moi, le seul réseau qui vaut le coup, c'est un réseau décentralisé, libre, respectueux de ses utilisateurs et interopérable avec les autres (comme Internet, me direz-vous).
Peut-être que Facebook a révolutionné la communication, mais maintenant, prenons les fruits et améliorons-les. Ah, oui, Facebook n'a pas inventé le principe de réseau social, qui existait depuis la nuit des temps (ou du moins depuis que l'homme est social).
Ce qui me fais partir, c'est aussi tout le côté commercial qui tourne autour qui me donne envie de vomir.
Bref, Facebook je te quitte. Merci à tous les gens qui m'ont fait rire sur ce site.
Et non, comme je disais, ce n'est pas un suicide virtuel puis-ce qu' il y a les emails ! Celles et ceux qui veulent rester en contact avec moi, passez moi votre mail (le temps que l'on trouve une solution de rechange). Pour les autres, tant pis !
Allez, vous aussi, faites un petit clic (ou deux) pour vous libérez de cette prison dorée (https://www.facebook.com/help/delete_account)
Ce qui pourrait être sympa à faire, c'est que l'on supprime tous nos comptes le même jour. J'ai pensé le 18 mai, jour de l'entrée du site en bourse. Comme je l'ai dit plus haut, c'est nous leur fond de commerce. C'est grâce à nous qu'il gagne de l'argent. Sans nous, ils sont ruinés. Alors, quittons tous Facebook.
Mon raisonnement est simple. Selon Milgram, psychologue américain, il n'y a que six degrés de séparation entre deux personnes choisies aux hasard dans le globe. Avec les nouvelles technologies, c'est passé à 4, 74 (arrondissons à 5). Il suffirait donc que chacun convainque 64 amis, qui eux aussi convainquent 64 amis, pour arriver à 1 073 741 824 convaincus, soit bien plus que toute la population facebookienne. Et pour certains, ce n'est pas difficile, vu qu'ils ont plus de 1000 amis.
Allez, faites un petit effort, et on aura un Big Brother de moins !
Et pour finir, une phrase de Franklin : "Ceux qui sont prêts à abandonner une liberté fondamentale pour obtenir temporairement un peu de sécurité, ne méritent ni la liberté ni la sécurité.".

Quelques citations célèbres (3)

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Et on continue avec notre série de citations !
La popularité n'est pas une fonction affine, mais bien une fonction exponentielle ! (fab@c++)
C'est une erreur fondamentale que de confondre le désarmement et la paix. Quand vous aurez la paix, le désarmement suivra. (Churchill)
Tout ce qui est facile à contrôler est facile à détruire. Internet est difficile à détruire. Donc Internet est difficile à contrôler. (Mac Luhan)
La haine ne peut pas chasser la haine ; seul l'amour le peut. (Martin Luther King)
Peu importe que le chat soit noir ou blanc, l'important, c'est qu'il attrape les souris. (Deng Xiaoping, Phrase qui lança l'économie moderne chinoise)
Je n'ai aucune confiance en quelqu'un qui porte à la fois une ceinture et des bretelles… en quelqu'un qui doute de son pantalon. (Il était une fois dans l'ouest)
La vraie censure, la censure profonde, ne consiste pas à interdire (à couper, à retrancher, à affamer), mais à nourrir indûment, à maintenir, à retenir, à étouffer, à engluer (Barthes)
Le livre, comme livre, appartient à l’auteur, mais comme pensée, il appartient - le mot n’est pas trop vaste - au genre humain. Toutes les intelligences y ont droit. Si l’un des deux droits, le droit de l’écrivain et le droit de l’esprit humain, devait être sacrifié, ce serait, certes, le droit de l’écrivain, car l’intérêt public est notre préoccupation unique, et tous, je le déclare, doivent passer avant nous.(Victor Hugo)
Je suis de ceux qui pensent que la science est d’une grande beauté. Un scientifique dans son laboratoire est non seulement un technicien: il est aussi un enfant placé devant des phénomènes naturels qui l’impressionnent comme des contes de fées. […] Telle est bien la beauté et la noblesse de la science: désir sans fin de repousser les frontières du savoir, de traquer les secrets de la matière et de la vie sans idée préconçue des conséquences éventuelles. (Marie Curie)

La violence est le dernier argument des imbéciles. (Assimov)
Si le savoir peut créer des problèmes, ce n'est pas l'ignorance qui les résoudra. (Assimov)
L'espoir nous donne des ailes mais ne nous montre pas comment voler. (Leonid S. Sukhorukov)
Les familles heureuses se ressemblent toutes. Les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. (Léon Tolstoï)
Le patriotisme est un sentiment artificiel et déraisonnable, source funeste de la plupart des maux qui désolent l'humanité. (Léon Tolstoï)
Quand je songe à tous les maux que j'ai vus et que j'ai soufferts, provenant des haines nationales, je me dis que tout cela repose sur un grossier mensonge : l'amour de la Patrie. (Léon Tolstoï)
Un jour, lors d'une conférence que je prononçais à l'université de Fullerton, en Californie, un étudiant m'a demandé de donner une définition simple et brève de la réalité. J'ai réfléchi un moment et je lui ai répondu : La réalité, c'est ce qui refuse de disparaître quand on cesse d'y croire. (Philip K. Dick)
Je vous souhaite un bonne réflexion et j'espère que ces citations vous auront inspiré!
Qwerty

Big Brother : Absence de vie privée sur Internet

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/! Au départ cet article était un dossier pour le lycée. Voici donc une version en ligne pour vous en faire profiter.



Introduction


La couverture annonce la couleur. L’œil de Hal-9000, le fameux ordinateur du film 2001 l'odyssée de l'espace et Big Brother, du livre 1984, nous montrent bien qu'on va parler de vie privée. En effet, de nos jours, celle-ci est de plus en plus menacée. Nous allons la définir sous plusieurs plans, voir les choses qui la menacent et comment la préserver. Ce document va donc traiter la question de la vie privée d'un point de vue
législatif, d'un point de vue de citoyen et du point de vue technologique.

I. Définir la vie privée


a) Par la loi


La vie privé est définie par la déclaration universelle des droits de l'homme de 1958 comme ceci :

Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

(immixtion = Action de s'introduire - s'immiscer - dans les affaires d'autrui)

b) par le citoyen


Nous avons demander à différentes personnes (geeks, adolescents « lambda »…) la notion de vie privée.
Par exemple, XeCaCanE, rédacteur sur legeekcafe.com, nous décrit la vie privée comme étant un moment que l'on partage avec nos ami(e)s, notre famille, ….
Pour M. A., la vie privé peut être définie comme
être libre de contrôler qui voit mes informations, quand je suis pas amie avec quelqu'un sur internet il voit mon nom, ma ville, mes photos de profil je crois, et quelques infos comme mon lycée, et des citations. Maintenant je sais que souvent je fais en sorte que seul mes amis concernés voient mes publications en modifiant les paramètres. Ma vie privée ce sont mes sentiments.
.
Quant à Timo, pour lui la vie privé serait plutôt
de tous les faits qui ne concernent et ne regarde pas le public (public = le voisins, le monde, les gens).

Un élément de la vie privée de quelqu'un peut concerner plusieurs personnes, mais dans tous les cas, on pourrait définir un tel élément comme ne sortant pas d'un cercle : « ce qui se passe en privé reste entre nous et ne sort pas d'ici » donc.

C'est très large : dans la famille, la vie privée c'est tout ce qui se passe, par exemple. À l'école, si quelqu'un à une mauvaise note, c'est privé pour lui, on va pas le répéter.

Si tu me demande à moi, c'est sûrement aussi pour le côté Geek : la vie privée, sur le net, c'est par exemple ce qu'on y fait : tout comme ça ne regarde personne à part nous quels livres on lit à la bibliothèque, ça ne regarde personne à par nous quels sites on visite : ni google, ni le FAI (NDR = Fournisseur d'accès internet), ni le gouvernement. Donc si un mouchard était installé sur notre ordinateur, c'est comme si quelqu'un installait
une caméra chez nous et regardait tous les livres qu'on lisait, les chaînes TV qu'on regarde ou la nourriture qu'on mange. C'est inadmissible.

La vie privée des gens ne regarde que ces-dits gens. Personne d'autre.

Le droit à la vie privée fait partie d'un des droits fondamentaux inscrits dans la DUDH de 1948.

Si ce droit est retiré, de quelque façon que ce soit, alors la démocratie et la liberté n'existent plus. Actuellement je suis à l'université, sur le réseau internet de l'université. Le réseau utilise les serveurs DNS (résolution des noms de domaine) de mon université. Perso je ne leur fais pas confiance. Je sais que l'université ne respecte pas ma vie privée de ce côté là.

Du coup, pour exercer mon droit à la vie privée, j'utilise des moyens techniques (proxys, web-proxys, …) dont j'ai le contrôle. Si j'ai à me justifier de leur usage, c'est « l'exercice de mon droit à la vie privée ».
.
Selon Aanah Boyd et Alice Marwick, auteurs de La vie privée dans les réseaux sociaux, les attitudes, pratiques et stratégies des adolescents, Internet serait un peu comme la cage d'escalier des générations précédentes, un lieu sans la présence des parents.
L'endroit où on parlerait de notre vie secrète à nos amis. La plupart des ados ont réalisé que limiter l’accès au sens peut être un moyen bien plus efficace que d’essayer de limiter l’accès au contenu lui-même.

c) par la technologie


Avec l'utilisation massive d'Internet, la notion de vie privée a bien changé. Si elle a été vue comme un progrès, elle s'accompagne de dangers (Big Brother). On à défini comme données personnelles :
\n— l’ensemble nom/prénom
\n— n'importe quel moyen d'identifier la personne (état civil, adresse IP, login, tout type
d'adresses (postale, e-mail…), numéro de sécurité sociale, caractéristiques
biométriques…)
\n— les données sensibles d'une personne (informations médicales, religion, opinions
politiques…).
Certaines personnes considèrent les sites que l'on visite et ce que l'on fait en général comme en faisant aussi partie.
Il y a en effet une ambiguïté pour savoir si l'IP est une donnée publique ou privée. En effet, elle permet d'identifier une personne, mais étant donné qu'elle est la « plaque immatriculation » de l'ordinateur, il est nécessaire qu'elle soit visible pour que l'on puisse se connecter sur internet.

II. Qu'est-ce qui la remet en cause


a) le gouvernement


À un moment, le sénateur Jean-Louis Masson voulait faire passer une loi mettant en cause la vie privée en forçant les blogueurs à mettre sur leur site nom, prénom, adresse e- mail, adresse postale et numéro de téléphone. Selon lui, cette loi sertà faciliter l'identification des éditeurs de sites de communication en ligne et en particulier des "blogueurs" professionnels et non professionnels. Cette loi fit beaucoup couler d'encre, ou plutôt de pixels, car en effet, l'anonymat des blogueurs est utilisé pour, par exemple, éviter des usurpations d'identités.

Le parlement a aussi comme projet de ficher les gens honnêtes (sic). Ce projet est celui d'un homme, Claude Guéan. Ce fichier serait constitué des noms, prénoms, adresses, tailles et couleur des yeux, empreintes digitales et photographies de tous les détenteurs d'une carte d’identité. Ce fichier servirait aux juges et magistrats et serait, si il était accepté par le gouvernement, unique en Europe. Cependant de nombreux sénateurs
redoutent des dérives liberticides.

b) par l'individu


Dans la création de documents se glissent des informations sur l'auteur (clique droit -> informations). L'individu peut, par oubli ou par méconnaissance, ne pas les enlever. Si il diffuse le document sur Internet, on pourra donc l'identifier.

c) par la technologie


Plusieurs technologies permettent d'identifier un individu. Ces technologies ne sont pas malsaines en elles-mêmes, mais mal utilisées elles peuvent devenir « dangereuses ».
Tout d'abord, parlons des cookies. Les cookies sont de petits fichiers textes (donc inoffensifs) laissé sur votre ordinateur. Ils servent par exemple à retenir, le temps d'une session, les produits acquis lors d'achats en ligne (pour les paniers), ou à retenir vos identifiants pour pouvoir se connecter automatiquement la prochaine fois sur votre site préféré. La CNIL voulait interdire les cookies. Sans cookies, on perd du confort d'utilisation. Pourtant, la raison de ce vœu est louable.
En effet, certains sites utilisent ces fameux cookies pour pouvoir vous pister. Ils permettent de déterminer sur quelle page vous êtes allé et à quelle heure. S'ils sont utilisés sur un seul site, c'est à des fins statistiques. Si le même cookie est utilisé sur plusieurs sites, ont peut se permettre de se dire qu'ils nous pistent pour connaître nos goûts et faire de la publicité ciblée (on appelle cela des cookies tiers).
Il existe aussi une autre sorte de cookie, nommé cookie flash, facilement effaçable après une petite manipulation (voir les sources).
Facebook utilise des cookies pour reconnaître l'utilisateur, même après avoir été déconnecté (ce qui crée une forte polémique - encore une fois), mais utilise aussi des cookies pour collecter des renseignements de personnes non inscrites via le bouton « j'aime » présent sur de nombreux sites.
D'autres moyens d'identification existent, comme l'empreinte d'un ordinateur, qui consiste, grâce à une suite d'éléments présents (plugins installés, version du navigateur…) à reconnaître votre ordinateur, mais ne nous étendons pas sur ces précisions inutiles et hors sujet.

Nous pouvons aussi prendre le cas de personnes confiant toute leur vie numérique à une seul même société privée. Imaginez que votre compte disparaît. Plus d'e-mails, plus de contacts, plus de photos, plus de vidéos, plus de documents, plus de calendrier, plus de blog, plus de favoris, plus de flux RSS. Vous perdez tout. Ceci est la preuve que ne pas avoir de contrôle sur ces données est une grave erreur. Cela est arrivé plusieurs fois.
Prenons par exemple le cas d'une personne qui a confié toutes ses données à Google et dont le compte est fermé sans préavis. Il ne peut plus plus travailler car il était à la recherche d'un emploi et attendait un e-mail important. Un tel exemple nous fait mieux réfléchir sur l'importance de protéger nos données. En effet, si on confie toutes nos données à une société qui peut les supprimer, elle peut donc aussi les utiliser, non Un autre exemple : via un programme de Google, Gmail « lit » votre email pour faire de la pub personnalisée, ce qui est une atteinte à la vie privé.

Mais sans aller si loin, voici une simple infographie faisant réfléchir sur les droits de confidentialité mise en place sur le réseau social bleu. Les chiffres parlent d'eux mêmes.

Un autre problème vient de certains smartphones qui tracent, via une géolocalisation, le chemin parcouru et envoie ces données à la société (on peut citer, par exemple, la récente polémique avec Apple). Selon la CNIL, 40 % des possesseurs de smartphone y stockent des données à caractère secret (coordonnées bancaires 7%, codes secrets 17%, codes d'accès aux immeubles 17%, informations médicales 3%…). Or, un smartphone peut être facilement piraté, et renvoie même ces informations à la société.
Au passage, un centre commercial australien cherche aussi à détecter les ondes émises par les portables afin de savoir sur quels boutiques ils se sont arrêtés, et pouvant ainsi aisément faire de la publicité ciblée.

Mais il ne faut pas croire que la revente de données privées ne concerne que des grosses entreprises. En effet, récemment, la CNIL a infligé une amende de 20 000 euros à une société qui achetait des fichiers contenant les données personnelles d'internautes pour ensuite diffuser des centaines de milliers de SMS, sans recueillir l'avis des intéressés.

III. Comment la protéger


a) technologie


Vous pouvez désactiver les cookies, en fermant le navigateur, ou empêcher les cookies pisteurs en paramétrant votre navigateur.
On peut aussi utiliser des outils qui respectent la vie privée (ne plus utiliser Google, mais Duck Duck Go par exemple). De nombreux équivalents existent, et en recherchant un peu, on peut être plus indépendant. On peut noter que des logiciels peuvent aussi compromettre notre vie privé en renvoyant ce que vous avez écrit (Keylogger) au pirate.
Pour cela, l'usage de logiciels libres est recommandé, car étant donné que le code source, c'est à dire la « recette » du logiciel est disponible à tout le monde, ce genre de programmes serait vite repéré et vite éliminé.
Si vous utilisez Firefox (logiciel libre de navigation internet dont l'éditeur, Mozilla, cherche à défendre la vie privée), vous pouvez protéger vos données de la manière suivante :
Activer l'option do not trackqui signifie ne pas (me) pister Allez dans options vie privée indiquer aux sites de ne pas me pister.
Installer les modules Ghostery et Adblock + qui bloquent les scripts des sites afin de les empêcher de vous suivre.
Le module WOT quant à lui, vous dit si un site à une bonne réputation ou non (et par extension vous revend les données que vous lui soumettez).

Un autre moyen de protéger sa vie privé est de chiffrer ses e-mails, via par exemple l’excellent PGP (Pretty Good Privacy) pour éviter, si l'e-mail est intercepté, qu'il soit lu.
Vous pouvez aussi chiffrer votre navigation en passant par le réseau TOR ou par un proxy (réseau mandataire).

Si ont veut pousser la protection un peu plus loin, on peut aussi s'auto-héberger (stocker nos données personnelles sur notre ordinateur). Plusieurs projets existent comme la Freedombox ou la BeedBox.

b) L'individu


Bien sûr, tout les moyens mis en place pour protéger sa vie privée seront inefficaces si l'utilisateur n'est pas conscient des risques. Pour cela, plusieurs choses sont a faire. Tout d'abord, et qui est en général l'une des choses essentielles, n'est pas de divulguer d'informations personnelles sur Internet. Pour savoir si une information est personnelle, il suffit de se poser la question de si elle peut être criée ou non dans un lieu public. Si la réponse est non, l'information ne doit pas être révélée. Même chose pour la configuration des paramètres des réseaux sociaux : ils ne sont pas efficaces, le même raisonnement doit donc être appliqué.
La seconde chose est de ne pas répondre aux chaînes (« Renvoyer ce message à 10 personnes »). En effet, la plupart du temps, elles ont été crées pour récupérer un maximum d'adresses e-mail qui pourront être utilisées à des fins illégales.
La troisième chose est de se poser la question de la légitimité de s'inscrire sur un réseau social ou un autre service. Si la perte de notre vie privée est plus importante que le service rendu, il ne faudra pas s'inscrire.

Conclusion


Protéger sa vie privée est primordial. Malgré le fait que de nombreuses sociétés nous espionnent, c'est surtout à l'individu de choisir s'il souhaite garder une vie privée ou alors diffuser des informations le concernant. Au delà d'un problème technique s'ouvre devant
nous un choix ethnique. Finissons par une phrase de Benjamin Franklin : Ceux qui sont prêts à abandonner une liberté fondamentale pour obtenir temporairement un peu de sécurité, ne méritent ni la liberté ni la sécurité.

Sources


http://fr.wikipedia.org/wiki/Vie_privée_et_informatique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cookieinformatique
http://fr.wikipedia.org/wiki/Proxy
http://fr.wikipedia.org/wiki/Traces_num%C3%A9riques
http://www.fsf.org/facebook
http://www.framablog.org/index.php/post/2011/08/16/google-m-a-tuer
http://www.internetsanscrainte.fr/
http://korben.info/facebook-opengraph-comment-proteger-vos-donnees-personnelles.html
http://geekcestchic.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/03/14/mozilla-notre-mission-est-d-ameliorer-le-web.html
http://www.scout123.net/eviter-les-traceurs-sur-les-sites.html
http://www.scout123.net/traquer-les-clients-avec-leur-mobile.html
http://www.numerama.com/magazine/20191-les-mobiles-bientot-traques-par-des-grandes-
surfaces-pour-tout-connaitre-des-clients.html
http://www.numerama.com/magazine/21332-la-cnil-s-en-prend-au-spam-par-sms.html
http://owni.fr/files/2010/08/33.jpg
http://owni.fr/2012/01/18/le-fichier-des-gens-honnetes-sera-policier/
http://owni.fr/2011/05/13/la-vie-secrete-des-adolescents-dans-les-reseaux-sociaux/
http://www.cnil.fr/la-cnil/actualite/article/article/smartphone-et-vie-privee-un-ami-qui-vous-veut-du-bien/
http://www.presseurop.eu
http://www.mozilla.org/
http://www.fansub-streaming.eu/blog/cookies-flash-ces-saloperies.html
http://www.fansub-streaming.eu/blog/souriez-vous-etes-traces.html
https://www.torproject.org/
http://www.danah.org/papers/2011/SocialPrivacyPLSC-Draft.pdf
http://www.centpapiers.com/gmail-quand-google-vous-lit/754
http://pro.clubic.com/legislation-loi-internet/carte-identite-electronique/actualite-473874-identite-assemblee-nationale-accepte-lier-identite-biometrie.html
http://freedomboxfoundation.org
http://www.beedbox.org

Le transistor ultime

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La loi de Moore disait que « quelque chose » double tous les dix-huit mois. Gordon moore faisait référence, en 1965, au nombres de transistors des microprocesseurs. Au rythme prédit, c'était pour 2020. Et pourtant une équipe américano-australien à réussi à faire un transistor fait d'un seul atome, la limite physique. Voici leur recette : au sein d'une couche superficielle en silicium, un atome a été remplacé par du phosphore. Ce dernier possède un électron de plus que le silicium. La conductivité électrique augmente localement.
Mais maintenant que nous avons atteint une limite, que faire ? Il nous reste plus que faire l'ordinateur quantique, où l'information est à la fois 1 et 0.

Qwerty