Facebook, je te quitte
Par Qwerty le Temps de lecture estimé : 5min 11 Commentaires
Facebook est un merveilleux outil. Il permet de retrouver des amis perdus de vue, de la famille, qui habite parfois loin. Mais là, c'est trop. Facebook je te quitte. Marre de perdre du temps à lire un flux d'information ne me concernant pas. Marre d'être le produit de Facebook et d'être traité en produit vendu. Marre d'avoir une invasion dans la vie privée, où le moindre refus de demande d'amitié se transforme en mélodrame. Marre que Facebook détruise petit à petit les fondements d'Internet. Marre que Facebook soit le nouveau AOL. Marre d'être surveillé par un système orwellien. Même si on ne lui donne rien, il le prend. Je serai peux-être marginalisé, mais je quitte Facebook. Il y a d'autres solutions plus décentralisées, et plus libres, que ce site soumis au Patriot Act.
Certes Facebook répond à un besoin, celui de rester en contact, de communiquer, mais il n'est pas le seul. Il existe d'autres alternatives, plus libres, dans tout les sens du terme, et plus respectueuses de la vie privée. Bien sûr, il y a les emails (que je continue et continuerai toujours à utiliser), mais ce n'est pas la même chose.
Pour moi, le seul réseau qui vaut le coup, c'est un réseau décentralisé, libre, respectueux de ses utilisateurs et interopérable avec les autres (comme Internet, me direz-vous).
Peut-être que Facebook a révolutionné la communication, mais maintenant, prenons les fruits et améliorons-les. Ah, oui, Facebook n'a pas inventé le principe de réseau social, qui existait depuis la nuit des temps (ou du moins depuis que l'homme est social).
Ce qui me fais partir, c'est aussi tout le côté commercial qui tourne autour qui me donne envie de vomir.
Bref, Facebook je te quitte. Merci à tous les gens qui m'ont fait rire sur ce site.
Et non, comme je disais, ce n'est pas un suicide virtuel puis-ce qu' il y a les emails ! Celles et ceux qui veulent rester en contact avec moi, passez moi votre mail (le temps que l'on trouve une solution de rechange). Pour les autres, tant pis !
Allez, vous aussi, faites un petit clic (ou deux) pour vous libérez de cette prison dorée (https://www.facebook.com/help/delete_account)
Ce qui pourrait être sympa à faire, c'est que l'on supprime tous nos comptes le même jour. J'ai pensé le 18 mai, jour de l'entrée du site en bourse. Comme je l'ai dit plus haut, c'est nous leur fond de commerce. C'est grâce à nous qu'il gagne de l'argent. Sans nous, ils sont ruinés. Alors, quittons tous Facebook.
Mon raisonnement est simple. Selon Milgram, psychologue américain, il n'y a que six degrés de séparation entre deux personnes choisies aux hasard dans le globe. Avec les nouvelles technologies, c'est passé à 4, 74 (arrondissons à 5). Il suffirait donc que chacun convainque 64 amis, qui eux aussi convainquent 64 amis, pour arriver à 1 073 741 824 convaincus, soit bien plus que toute la population facebookienne. Et pour certains, ce n'est pas difficile, vu qu'ils ont plus de 1000 amis.
Allez, faites un petit effort, et on aura un Big Brother de moins !
Et pour finir, une phrase de Franklin : "Ceux qui sont prêts à abandonner une liberté fondamentale pour obtenir temporairement un peu de sécurité, ne méritent ni la liberté ni la sécurité.".