Pour une poignée de dollars...Pour 100 briques, t'as plus rien
Par Qwerty le Temps de lecture estimé : 5min 5 Commentaires
Faisons un petit retour en arrière.
Le big bang. Une explosion gigantesque. Une apparition de matière et d’énergie fulgurante, inimaginable, inconcevable, mis à part par des calculs.
De la matière commence à s’assembler. Le soleil se forme. La Terre se forme. Ni trop loin, ni trop près.
La terre est bombardée de divers matériaux. La Terre se refroidit. Le refroidissement permet à l’eau liquide d’exister.
La vie apparaît.
Elle se développe.
Les cellules s’assemblent pour former des individus plus gros, plus intelligents.
La vie sort de l’eau. Elle se développe. Les espèces disparaissent et reparaissent en cycle.
Un jour, un primate se leva. C’était l'homo erectus Il voyagea. Il disparut. L’homme de Neandertal conquit une partie du monde. Puis l'homo sapiens l’homme soi-disant sage, rentra sur scène.
Il géra mal son environnement (déjà à l’époque, plusieurs espèces disparurent à cause de lui), et vit disparaître l’homme de Neandertal, pourtant mieux adapté au climat.
L’homme très sage (sapiens sapiens, vous avez vu, il a de l’humour), développe l’agriculture, et la machine s’emballe. Il maîtrise son environnement.
Construit toujours plus de champs, produisant plus. Il domestique plus d’animaux. Il prend dans son environnement les ressources nécessaires.
Rien de bien grave, ils n’étaient pas bien nombreux.
Puis, ils commencèrent à prendre le sang de la terre, le pétrole, le charbon. Il se mit à vouloir consommer plus. Il se mit aussi à faire plus d’enfants.
Mais l’homme a toujours soif, et n’est jamais rassasié. Il veut toujours plus. Il se mit à consommer toujours plus.
Des extrêmes de richesses sont de plus en plus importantes (ne jamais sous-estimer les extrêmes de richesses). Ces extrêmes de richesses le rendent égoïste, le rendent aveugle.
Lui empêchant de coopérer avec les siens.
L’homme, dans son évolution, a toujours progressé en termes d’unité. Dans la famille, la cité état, l’état-nation, la supra-nation (l’Union Européenne).
Il lui reste plus la coopération mondiale, car le dérèglement climatique qu’il a créé avec sa faim est un problème mondial.
Mais l’argent domine. Au nom de l’argent, on détruit des lieux à la biodiversité unique pour prélever du pétrole prisonnier dans le sable.
On récupère le gaz de schistes dans des roches, causant des dommages irréversibles.
L’homme détruit son environnement, sa maison.
L’homme détruit son jardin, dont il en est le gardien en tant qu’être « intelligent ». Puis-qu’il a le pouvoir de détruire, pourquoi pas de protéger ?
Suis-je bête. L’argent est roi. Le moyen est devenu le but.
Et après avoir gravi la montagne de l’évolution extraordinaire, on risque de la redescendre. De tout perdre.
Les probabilités que la vie apparaisse sont très faibles (molécules présentes, distance du soleil, constantes physiques, températures…), et les chances sont plus que minimes, selon l’équation de Drake (probabilité d’une vie extraterrestre), prenant en compte plusieurs paramètres; et n’est qu’une simple multiplication.
Elle peut se résumer ainsi : une infinité ou une seule, la nôtre. Cela veut dire que nous sommes seuls.
Nous détruisons une chance énorme, inouïe, pour des raisons bien futiles (qu’est-ce que l’argent à l’échelle de l’univers ?)
Alors, pour nous, ça sera un game over. La fin. La fin de la vie. Mais bon, après tout, la vie ne serait-ce pas qu’une suite de réactions chimiques, alors, pourquoi s’en faire ?
Enfin, il y a la terraformation. Et puis, la fin du monde n'est pas forcément la fin de la vie, mais un renouveau