Nous sommes Charlie

La guerre, c’est moche

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Je me forçais d’avoir un devoir de réserve là-dessus. Et puis, finalement, on n’est pas bien informé dessus. Après tout, le débat était enflammé, et particulièrement en ce moment. Un fanatisme s’est installé. Mais finalement, j’ai craqué et je réagis.
Finalement, cette guerre, c’est quoi ? D’un côté un gouvernement d’extrême-droite. De l’autre, un intégrisme, un fanatisme religieux (si tant soi peu que cela peut-être appelé religion…). Et au milieu ? Des innocents. Des civils qui voient leurs maisons détruites. Des écoles et des hôpitaux bombardés. Une armée fait de jeunes, qui avaient la vie devant eux mais qui enrôlé de force (le service militaire est obligatoire en Israël), voit leur fin proche, sans espoir de retour.
Finalement, ceux à blâmer, à critiquer, à montrer du doigt, à dénoncer, ce n’est pas les Israéliens. Ce n’est pas les Palestiniens. Ce ne sont pas les juifs. Ce ne sont pas les musulmans. Ce sont leurs gouvernements, qui est aveuglé par le fanatisme. Un gouvernement qui a perdu toute notion de justice. Un gouvernement qui a perdu toute notion de réalité.
Dans cette guerre, on ne peut pas être pour untel ou contre un autre. Les deux gouvernements commettent des atrocités, malgré ce que dit la propagande. Et les deux populations souffrent.
Des mères pleurant leurs enfants morts au combat. Des enfants pleurant d’avoir perdu leurs parents.
Cette guerre, si tant soi peu que cela soit une guerre, cette boucherie sanguinaire, cet enfer, cet pandémonium, qui aveugle les deux dirigeants, vision obscurcie par le voile de la folie, tranche avec le rôle qu’a joué et que joue cette parcelle de terre : la Terre Sainte, le paradis terrestre pour de nombreuses religions. La manifestation de l’Amour Divin, de la Fraternité, de l’Unité finalement, puis-ce Dieu est un et est unique, il est donc le même que l’on soit juif, chrétien, musulman… Aimez-vous les uns les autres. Et non tuez-vous les uns les autres.
Finalement, choisir un campssignifie qu’il y aura un vainqueur et un perdant. Malheureusement, il n’y aura que des perdants. Des blessés, des morts, un territoire à reconstruire. On peut, au premier abord soutenir l’un ou l’autre : la colonisation ou la défense contre le terrorisme. Mais des deux camps il y a des terroristes. Sinon il n’y aurait pas de guerre. Finalement, cette guerre, comme toutes les autres, est futile. Après tout, à quoi bon se battre pour un lopin de terre. On y gagne quoi finalement ? Simplement d’y creuser sa propre tombe.
Cette situation, insoutenable et violant les droits de l’homme et nombreux traités de guerre (même la guerre à des règles !), met en lumière une notion rendue caduque : celle de nation. Ce terrain finalement, engendre bataille pour en connaître les propriétaires. Mais à la limite, on s’en fout à qui appartient la terre si les propriétaires sont au fond d’une tombe, non ? Vaut mieux vivre en paix, ce que les deux peuples sont capables (l’Histoire l’a prouvé). À moins que cette guerre ne soit, malheureusement, qu’un exemple de plus de la décadence de l’être humain.
Mais bon, ce n’est ni la première fois, ni la dernière fois malheureusement que la folie des hommes le poussera à combattre, au péril de sa vie, pour une victoire courte. Les civilisations naissent, grandissent mais meurt aussi. Les territoires évoluent. La gloire s’envole. D’où ma question : pourquoi ne pas essayer la paix pendant quelque temps ? Si on trouve que la guerre est préférable, on peut facilement se battre à nouveau !
Mon seul camp : celui de la justice et de l’équité. Celui de l’unité. Celui, dans le pire des cas, une coexistence pacifique et dans le meilleur des cas d’une coopération, voire d’une symbiose. Finalement, mon camp est simplement la paix et non la guerre.
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