Réflexions sur l'émigration
Par Qwerty le Temps de lecture estimé : 5min 0 Commentaire
Avec le dérèglement climatique (je n’aime pas parler de réchauffement, c’est pas techniquement correct puisqu’on aura des hivers plus rudes), des masses entières de population devront migrer. On peut penser aux îles qui seront noyées (l’Atlantide serait précurseuse de l’événement ?) avec une montée des eaux entre 1 à 2 m d’ici 2030… On peut aussi se dire que les zones équatoriales seront inhabitables, avec une hydrométrie trop forte et des températures de plus de 38° (donc le corps ne pourra plus se rafraîchir à 37°).
Plusieurs problèmes se posent :
- Comment la population autochtone pourrait réagir à cet afflux de population (déjà que l’on a déjà du mal avec quelques pauvres misérables bateaux sur les îles Canaries ou l’Italie, alors comment gérer des flux de millions de personnes) ? D’un point de vue juridique, social, environnemental, au niveau du logement…
- Une communauté entière pourrait-elle migrer ensemble (par exemple un village), pour qu’ils immigrent au même endroit, qu’ils gardent des liens entre eux, avec les vieillards, les enfants, les hommes, les femmes ? Déjà que déménager de force est dur, alors quitter ses semblables l’est encore plus ! Il n’existe pas encore de statut juridique pour intégrer une communauté entière ‽
Pourtant, pour prendre l’exemple d’un pays type de l’Europe, 23 % de la population suisse est d’origine émigrée. Et pourtant, la situation ne tourne pas au vinaigre (bon, OK, si on exclut le vote contre les minarets par exemple). Il est donc possible de vivre tout ensemble. Pourtant, il y a plusieurs freins qui se posent.
Le racisme. Les préjugés. Ils sont de plusieurs ordres : L’ethnie, la langue, la religion, des raisons personnelles et les coutumes et traditions différentes. Cependant, on peut faire une petite expérience démontrant les stéréotypes et les associations d’idées simplistes. Imaginez une photo avec des hommes en costume derrière un portrait. Si c’est un portrait de Lénine (ou Poutine), on dira que ce sont de bons russes. Si c’est Napoléon, que ce sont des bons français et si c’est Washington, de bons américains !
Néanmoins, pour abattre ce voile, car nous savons tous que le brassage culturel est important (on a connu un boum dans l’avancée de l’Europe avec les arabes aux portes de Vienne, l’art Hispano-Maurique, les exemples sont nombreux !) et plusieurs solutions existent.
Tout d’abord l’ouverture d’esprit. Être curieux l’un envers l’autre, le connaître un peu plus. L’aider s’il a besoin d’aide, le réconforter… Bref, essayer de devenir son ami.
Essayez de faire des activités communautaires près de votre quartier, même si les gens sont différents de vous. Éduquez vos enfants à la coopération et non à la compétition (on arrive mieux et plus loin unis).
Ne placez pas de trop grands espoirs en l’État, rien ne sert d’attendre, agissez plutôt par vous-même !
Personne ne veut perdre un peu de sa souveraineté nationale, les gouvernements sont trop attachés à cela (et on les comprend). Nous avons vu ça récemment avec l’Euro ou la constitution Européenne.
N’attendez pas qu’ils prennent des initiatives pluriculturelles. Les vrais Franco-français, n’existent pas (invasion des Huns, des ostrogoths, des romains, des francs… seuls sont franco-français les escargots de Bourgogne et Astérix !) ce sont des mythes !
L’initiative doit venir de la base. De toute façon, d’après moi, les nations, les politiques finiront bien par s’écrouler un jour, les bases sont trop minées et en décomposition. Et la nation est une notion d’obsolète dans notre monde contemporain régie par les flux migratoires et fut inventé à une époque où même venir d’un village 10 km plus loin, on était l’étranger du village !
Le nationalisme naît quand une culture se sent étouffée. Faites de la polyculture, prenez en considération toutes les cultures. Si vous avez une double nationalité, montrez-le, une double culture pareille c’est formidable !
Que des belles choses. Il y a plusieurs obstacles devant l’émigration. L’absence de structures, quel soit juridique, humaine, ou même morale, et la présence de préjugés. Des solutions existent, comme l’ouverture d’esprit et l’unité dans la diversité. Claude Lévi-Strauss avait compris le problème d’aujourd’hui.
La civilisation mondiale ne saurait être autre chose que la coalition de cultures, préservant chacune son originalité.Et maintenant, une question citoyenne qui mérite un long débat dans les commentaires, dans votre famille, au travail :
Comment va-on faire pour avancer ensemble dans notre différence ?