Nous sommes Charlie

Point final : Étudiant libre, 26 août 2011 - 11 septembre 2015

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C’est une page qui se tourne ?

C’est officiel. J’arrête l’étudiant libre. Cela fait des mois, voire des années, que cela me trottait dans la tête. Dois-je continuer ou arrêter ? J’ai exprimé plusieurs fois la problématique : à la base un blog communautaire, il est devenu peu à peu « le blog de Qwerty ». Me sentant un imposteur, j’ai décidé d’arrêter le site sous cette forme là.

Honnêtement, j’ai discuté avec Correct-er (mais pas Assiak, elle a dû changer de courriel) et ils n’ont pas le temps, avec leurs études, le travail et leur vie de consacrer du temps. Je les comprends.

Mais pas de soucis, je vais archiver le blog. De plus, je vais rouvrir un nouveau blog sur blog.etudiant-libre.fr.nf, permettant de continuer l’aventure, mais seul, ou avec d’autres personnes.

Merci encore pour votre soutien, le papillon va éclore et quelque chose de nouveau va apparaitre.

Plus de compte Twitter

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C'est officiel, il n’y a plus de compte Twitter. C’est fini. Je ne suis sur plus aucun réseau social propriétaire \o/

Problème technique

Par le Temps de lecture estimé : 10s 0 Commentaire

Problème technique : depuis mai, les commentaires n'ont pas pût être posté. Désolé.

N’oubliez pas de commenter ce billet, concernant l’avenir du site.

De l’utilité de continuer ?

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Je suis de moins en moins intéressé par le format blog. En effet, c’est trop spontané en texte, c’est enraciné dans la ponctualité (un article, avec une date). De plus, je trouve de moins en moins le temps de me consacrer, et la qualité globale des articles se ressent.

De plus, le poids des vieux articles, dont lequel je ne suis plus trop en phase, pèse. En quelques années, le monde a bien changé, et ma compréhension aussi. On se retrouve avec des articles périssables.

Honnêtement, et même si cela peut paraître contradictoire, je me suis bien amusé avec les blogs. J’ai fait je ne sais combien logiciels pour créer des blogs, en expérimentant des concepts. Mais j’ai trouvé aucun qui me convenait. Cela doit venir plus de ce que j’ai envie d’écrire.

Je remarque que les réseaux sociaux, de type Diaspora*, suffissent à mon envie de partage d’informations. J’ai bien un shaarli, mais juste quelques privilégiés connaissent l’adresse. Ce qui m’embête avec ces outils, c’est que l’information est encore plus périssable.

Il faudrait faire une sorte de compilation, d’anthologie, de mes différents écrits. J’ai une sauvegarde, et je peux largement le faire.

Je discute avec de nombreux amis, et nombreux font des activités artistiques, comme l’écriture ou la musique. Peut-être que je devrais prendre du temps, arrêter avec l’écriture fiévreuse blogoresque, et simplement crée. Canaliser le « flow », le travailler, l’améliorer.

Actuellement, je suis comme un torrent. Je crache des tonnes et des tonnes, mais au final, il n’en sort pas grand-chose. En canalisant, je pourrais démultiplier la force et faire quelque chose de constructif.

De nombreuses personnes arrêtent de bloguer. Moi, ça fait quelques années (2010, par là) que je blogue. Je m’amuse bien, à vrai dire. Néanmoins, et je ne sais pas si je traverse une phase profonde de remise en question existentielle, j’ai l’impression que ça ne sert pas bien à grand-chose. Enfin, si, j’ai appris à développer mes idées, à les exprimer clairement. Mais est-ce en soi un but d’accomplissement de soi ? J’ai l’impression que ça manque de profondeur, et que ce n’est qu'égo de continuer.

Bon, je dis ça, mais je pense que ça vite me manquer et que je vais vite recommencer. On ne sait pas de quoi l’avenir sera fait.

Avec du recul, j’ai compris pourquoi l’Étudiant Libre et Graine d’Utopie ne fonctionne pas. Alors que c’est un projet de groupe, je suis au final le seul à assumer. Et je ne veux pas que ça soit « le blog de Qwerty », mais bien un blog collaboratif.

Bref, je suis à un croisement des chemins. Je ne sais pas quoi faire. Arrêter le/les blogs ? Transformer en autre chose ? Trouver des repreneurs ?

J’ai besoin de conseils.

Kalimat, chanteur pour la paix mondiale

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Il existe des chanteurs qu'on aime particulièrement. Kalimat en fait partie. Ses chansons nous parlent de paix, d'unité, ou des sujets plus légers, comme les Antilles… C’est un véritable vent frais dans la musique. Ce chanteur a des choses à dire et le dit bien. C'est mon coup de coeur !



Notons qu’il sort bientôt un album. N'hésitez pas à faire de la pub autour de vous pour le faire connaître. Il y a trop peu de perles, il faut les exposer à la pleine lumière !

Deux citations concernant la loi Renseignement

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Les lois scélérates sont toujours votées à de larges majorités ! Cécile Cukierman


Naturellement, il n’y avait pas moyen de savoir si, à un moment donné, on était surveillé. Georges Orwell, 1984


Et maintenant, on fait quoi ?

Comment utiliser SMSSecure ?

Par le Temps de lecture estimé : 5min 0 Commentaire

En ces temps de surveillance, on peut avoir envie de cacher le contenu de ces messages. En effet, on a pas envie qu’une tierce-personne lise notre correspondance enflammée avec l’amour de notre vie. Ainsi, loin de vouloir cacher quelque chose, nous voulons préserver notre intimité.
Je vous propose pour cela d’utiliser un petit logiciel, SMSSecure, qui permet de chiffrer ses messages en toute sécurité.

Petite note technique : l’application chiffre uniquement le contenu des messages, et pas les métadonnées tel que le « qui parle à qui », « quand »… Ayez donc conscience que seulement le contenu est caché.

Cette application est pratique : en effet, le contenu des SMS sur votre téléphone est chiffré. De plus, vous pouvez dialoguer avec des personnes ne possédant pas l’application, et dans ce cas les SMS ne seront pas chiffrés quand ils transiteront sur le réseau. Mais si les deux personnes ont l’application, le message sera chiffré lors qu’il circulera sur le réseau.


Donc si on récapitule en prenant des exemples concrets :
Si quelqu’un trouve votre téléphone par terre et tente de lire les SMS, il ne pourra pas le lire.
Si une agence de renseignement (ou un quidam moyen ayant des connaissances nécessaires) surveillent le réseau, et si votre interlocuteur a aussi l’application, il ne verra qu’un blougiboulga incompréhensible, et sera bien embêté. Mais, il saura avec qui vous parlez, mais pas de quoi !
Si votre interlocuteur n’a pas l’application idoine, ça change rien.
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Allons-y !
Commencez par télécharger l’application. Installez-le.

Vous verrez apparaître un message au lancement : « Définir SMSSecure comme application par défaut ? ». Je vous conseil de valider. Comme précisé auparavant, vous pouvez quand même envoyer des SMS à vos amis qui n’ont pas l’application.

Vous verrez ensuite une autre fenêtre « Désirez-vous importer les SMS du système ». Je vous conseil aussi de le faire pour retrouver dans l’application vos SMS.

Chose intéressante, vous pouvez protéger l’application par un mot de passe. Appuyez sur le bouton menu de votre téléphone et allez dans « Paramètres ». Puis dans la partie « Protection de l’application », faites « activer la phrase de passe » puis « Modifier la phrase de passe » pour mettre un mot de passe.

Pour avoir une communication sécurisée, allez dans la discussion avec un contact, et appuyez sur le petit cadenas pour commencer une communication chiffrée avec ce contact. Rien de plus simple !

Vous voilà un peu plus protégé pour vos communications !

Pour approfondir




lacheté parlementaire

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L'histoire retiendra la lacheté parlementaire comme en 1940, lorsque que les députés ont accordés le plein pouvoir à Petain. Maudit soit ces traitres à la liberté !

Surveillance de masse, première étape ?

Par le Temps de lecture estimé : 25s 0 Commentaire

Lorsque les autorités sont venus chercher les pédopornographes,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas pédopornographe.

Lorsqu’ils ont enfermé les djihadistes,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas djihadiste.

Lorsqu’ils sont venus chercher les militants,
je n’ai rien dit,
je n’étais pas militant.

Lorsqu’ils sont venus me chercher,
il ne restait plus personne
pour protester.

D’après Niemöller, version 2015.

Vers un minimalisme numérique ?

Par le Temps de lecture estimé : 5min 1 Commentaire

Je m’intéresse de plus en plus au minimalisme. D’abord un courant artistique dans les années 1960 aux États-Unis, avec des peintures monochromes, ou une musique répétitive, comme le Clapping Musique de Steve Reich, il est devenu une philosophie et une manière de vivre.

Le principe est simple : viser la simplicité. St-Exupéry disait que « Il la perfection soit atteinte non quand il n’y a plus rien à ajouter, mais quand il n’y a plus rien à retrancher. »

En plus d’avoir un environnement enlevé du superflu, et donc sans distractions, il y a plusieurs avantages.
D’une part, moins d’objets, c’est moins coûteux. En effet, on achète, on accumule, et nettoyer et stocker des choses dont nous avons pas l’utilité, cela coûte de l’argent.

De plus, se contenter de moins, c’est bon pour l’environnement, on consomme moins de ressources. Socialement, c’est mieux, on est dans l’échange.

J’essaye de voir comment appliquer ce minimalisme à l’informatique. En effet, des ressources gourmandes consomme plus d’électricité et donc coûte plus cher et est mauvais pour l’environnement. Quand on sait qu’internet représente 2 % de la consommation de l’électricité mondial, et que ce chiffre va atteindre 10 % dans quelques années, ça fait froid dans le dos.

De ce fait, je regarde mon activité sur internet. J’installe sur mon serveur des logiciels respectant le principe d’Unix : « Ne faire qu’une seule chose, et la faire bien ». Exit Owncloud. J’installe des logiciels pouvant être multi-utilisateur, comme FreshRSS ou Wallabag, pour en faire profiter mes proches. De plus, j'installe sur mes machines des systèmes de cache ou d’optimisation système, comme Granola (http://geekpauvre.com/granola-economisez-du-cpu-et-devenez-ecolo/), pour grappiller un peu d’électricité.

Surtout je réfléchis à mes usages. Ai-je besoin d’écouter cette musique en boucle via le streaming ? N’est pas mieux de la télécharger qu’une fois et l’écouter en local ? En plus, c’est mieux pour ma bande passante !

Niveau des services sur Internet, je réduis de plus en plus. Je supprime de nombreux comptes, ou je les abandonne. En plus, ça permet de retenir moins de mots de passes. J’essaye de concentrer tout vers soit ma boîte mail, soit mon agrégateur de flux. Moins perdre de temps, je veux rationaliser mon temps sur Internet. C’est pas gagné, et si vous avez un truc pour avoir son fil Diaspora* ou Twitter via un flux Atom/RSS, je suis preneur.

Je développe quelques sites internet. Je fais en sorte que le chargement soit rapide. En effet, si on a plus vite une information, le client consomme moins d’électricité pour le transfert de l’information. Tous les guides concernant une optimisation de la vitesse de chargement de vos sites sont à prendre. Cela va de la compression de vos données à des bidouilles de cache sur le serveur. Réduire le plus possible le calcul côté serveur est aussi une bonne voie. Ainsi, les sites statiques, c’est le bien ! Une autre chose, concernant les courriels, est d’envoyer un lien au lieu d’une pièce jointe à vos contacts. Si vous voulez en savoir plus, le site greenit.fr est bien fait.

Finalement le minimalisme est tout bénef : économie d’énergie, bon pour l’environnement, bien être, repousse des cheveux, retour de l’être aimé, performances sexuels au rendez-vous…

Si vous voulez réduire vos impacts sur l’environnement : http://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/guide_ademe_internet_courriel_reduire_les_impacts.pdf