Le travail

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travail : de l’ancien français travail (« tourment, souffrance ») (XIIe siècle), du latin tripalium (« instrument de torture à trois poutres »). (wiktionary.org)

tripalium : instrument d’immobilisation et de torture à trois pieux utilisé par les Romains pour punir les esclaves rebelles. (wiktionary.org)

esclave : celui ou celle qui par sa naissance ou par sa capture n’est pas de condition libre ou que la violence a mis sous la puissance absolue d’un maître. (wiktionary.org)

contrat de travail : le contrat de travail comporte trois éléments constitutifs : la prestation de travail, la rémunération, le lien de subordination juridique. (wikipedia.org)

lien de subordination : « Le lien de subordination est caractérisé par l’exécution d’un travail sous l’autorité de l’employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrôler l’exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné. Le travail au sein d’un service organisé peut constituer un indice du lien de subordination lorsque l’employeur détermine unilatéralement les conditions d’exécution du travail. » (Cass. soc., 13 novembre 1996, Bull. civ., V, no 386; pourvoi no94-13187)

On a un une opinion dans la société, qui dirait que travailler aiderait à son épanouissement personnel. Certains feraient même l’affront de dire que le « travail rend libre » (Arbeit macht frei). Le travail, tel que conçu actuellement, ne rends nullement libre, il emprisonne. La réforme du code du travail accentue cette perte de liberté. Le vrai travail libérateur ne sert pas à nourrir une minorité de plus en plus grosse et grasse, en spoliant et en ôtant le pain de la bouche d’une majorité n’ayant plus que la peau sur les os. Le vrai travail, dans le sens noble du terme, doit être fait dans une optique de rendre service à l’humanité, d’apporter plus d’humanité, de réduire les inégalités… bref de rendre le monde meilleur. Le travail ne libère pas, c’est plutôt le service désintéressé qui le fait.